Le concombre explosif n’a plus de secret pour les chercheurs

Le concombre explosif n’a plus de secret pour les chercheurs
Le concombre explosif n’a plus de secret pour les chercheurs

Une étude explosive dévoile les secrets d’un étonnant concombre

“Concombre explosif” ou “cornichon sauteur” ce sont les noms vernaculaires donnés à une espèce de courge non comestible qui pousse sur le pourtour méditerranéen. Cette plante doit ces noms à la méthode explosive qu’elle utilise pour disséminer ses graines. Arrivé à maturité, son fruit de forme ovoïde, se détache brutalement de sa tige. Propulsé en direction du sol, il éjecte derrière lui, en l’air ses graines dans un puissant jet de liquide. Des chercheurs anglais viennent de détailler les mécanismes permettant cet impressionnant lancer de projectiles, unique dans le végétal.

Les scientifiques ont observé la maturation des fruits, filmé leur explosion avec une caméra ultrarapide et modélisé le phénomène sur ordinateur. Résultat de leurs investigations : Pendant des semaines un liquide visqueux s’accumule dans le fruit. La pression interne atteint 6 bars soit 3 fois plus que celle d’un pneu de voiture. Quelques jours avant l’explosion des changements de répartition de fluide dans la plante, incline le fruit à 45°, l’angle de lancement optimal pour envoyer les graines le plus loin possible.

Lors de l’explosion le liquide jaillit en 30 millisecondes et les graines peuvent atteindre la vitesse de 70 kilomètres par heure. La pression diminuant au fur et à mesure que les graines sont expulsées, celles-ci sont dispersées de façon uniforme sur une distance de 2 à 10 mètres. Elles peuvent donc germer et se développer sans se faire de l’ombre. La sélection naturelle a fait du concombre explosif un véritable champion de la balistique.

Pour en savoir plus : l’étude publiée dans PNAS et un communiqué de l‘Université d’Oxford

Des vidéos de l’explosion de ce concombre prises avec une caméra ultrarapide :

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Pour la première fois des astronomes obtiennent l’image détaillée d’une étoile hors de notre galaxie

La voie lactée, notre galaxie, compte des centaines de milliards d’étoiles mais celle dont les scientifiques viennent de tirer le portrait se trouve beaucoup plus loin dans l’Univers. Elle se situe à 160 000 années-lumière, dans le Grand Nuage de Magellan, l’une des petites galaxies qui gravitent autour de la nôtre. Cette étoile très lointaine, surnommée « étoile colossale » est une géante rouge. Elle est 2 000 fois plus grande que notre soleil. Elle était connue depuis des décennies par les astronomes mais jamais une image d’elle aussi détaillée n’avait été réalisée. Ce zoom cosmique a été rendu possible grâce à un nouvel instrument qui combine les lumières collectées par plusieurs télescopes géants du VLT dans le désert d’Atacama au Chili.

Sur l’image, on voit que la gigantesque étoile est enserrée dans un cocon lumineux en forme d’œuf. Ce premier cocon est entouré d’un deuxième anneau ovale de lumière. Selon les astrophysiciens ces anneaux seraient de la matière éjectée par la géante rouge. Les géantes rouges sont des étoiles en fin de vie. Avant d’exploser en supernova, elles perdent leurs couches externes de gaz et de poussières. Cette agonie stellaire peut durer des centaines de milliers d’années. Des générations de scientifiques vont pouvoir se succéder au chevet de cette étoile mourante.

Pour en savoir plus : la photo et le communiqué de l’ESO  et un article du Monde avec AFP

Les spaghettis les plus fins du monde

Des chercheurs britanniques ont réussi à fabriquer des spaghettis 200 fois plus fins qu’un cheveu. Ces filaments ont été produits en faisant passer une pâte à base de farine à travers la pointe d’une aiguille à l’aide d’un courant électrique. Ces spaghettis ultrafins n’ont pas vocation à être mangés. Ils pourraient trouver des applications en médecine.

Selon les auteurs de l’étude, les nanofibres composées uniquement d’amidon pourraient être utilisées pour faire des pansements, car enchevêtrées les unes aux autres elles restent poreuses à l’air et à l’eau tout en empêchant les bactéries de passer. Elles pourraient aussi servir de trames pour la régénération osseuse. Mais extraire l’amidon des cellules végétales nécessite beaucoup d’énergie et d’eau. D’où l’idée des scientifiques de faire des nanofibres directement à partir d’un ingrédient riche en amidon comme la farine. Il reste à étudier plus en détail les propriétés de ces nanospaghettis avant de leur faire une place dans nos trousses à pharmacie.

Pour en savoir plus : l’étude publiée dans Nanoscale Advances, un communiqué de l’University College de Londres et un article de la RTBF

 
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