L’an dernier, les Fêtes de Bayonne avaient été entachées par le décès de Patrice Lanies. « La prise de conscience de ce drame que nous avons vécu », relate le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray, conduira la municipalité à lui rendre hommage lors de l’édition 2024. Malgré un contexte politique particulier, les Jeux olympiques ajoutant une difficulté, les personnels habituellement déployés pour protéger les Bayonnais et les visiteurs seront préservés.
Organisation de sécurité, de secours et de transport
Pour sécuriser la ville, plus de 520 personnes sont mobilisées. Policiers, CRS, agents aux frontières, gendarmes, sentinelles… la liste est longue. Des effectifs ont également été renforcés pour assurer la sécurité ferroviaire. Près de 380 personnes qualifiées sont chargées des secours. Côté prévention, différentes mesures ont été mises en place. Côté addictions, des actions de prévention seront déployées aux abords de la ville de Bayonne et portées par l’association Étoile des Pyrénées.
En matière de prévention des violences sexistes et sexuelles, le dispositif Angela a été choisi pour accompagner et soutenir les personnes qui se trouvent dans des situations de harcèlement et d’agression de rue. Reconnaissables à un autocollant spécifique Angela, des commerçants formés et sensibilisés sont prêts à porter assistance aux personnes en danger.
Jean-René Etchegaray assure que les Fêtes de Bayonne ne seront pas perturbées par la grève prévue dans le réseau Txik-Txak durant le mois de juillet. Mettant « en péril la sécurité des fêtes », souligne le maire, « il n’y aura aucun impact sur le fonctionnement des services ».
Commandes et caméras
Différents contrôles, drogues, boissons, VTC, contrebande, seront également menés tout au long des festivités afin de « maintenir l’ordre public », selon les mots de Fabrice Rosay, sous-préfet de Bayonne. Pour être à la fois « mobiles et réactifs », le maire, le sous-préfet et le procureur de la République comptent aussi sur les 115 caméras en service au cœur de la ville. « Il n’y a pas le moindre incident qui se produit dans le centre-ville qui ne soit analysé et enregistré par les caméras », prévient Jean-René Etchegaray. Nouveauté cette année, le dispositif vidéo sera doublé par la présence d’un drone qui offre, comme les caméras, « une capacité d’intervention à l’instant T et un travail d’exploitation de la vidéo-protection », rappelle le procureur, Jérôme Bourrier.
