Le Festival Submersif, premier festival des arts de la rue en Agenais – .

Une journée dédiée aux arts de la rue et en famille, c’est ce qu’organise la compagnie de théâtre agenaise « Nautilus Sublunaire » ce samedi 6 juillet sur la place Esquirol à Agen. « C’est un festival vivant, émergent, inclusif, festif, local et familial », expliquent ensemble Pierre Louis Furon et Lisa Barbier, qui ont initié l’événement avec Simon Parmentier, également membre de la compagnie. Ces anciens élèves de l’école de Pierre Debauche ont répondu à un appel à projets de la mairie d’Agen pour organiser cette journée. « Nous souhaitions mettre en avant de jeunes compagnies avec un projet innovant, culturel et ouvert au plus grand nombre », poursuit Lisa. « Nous nous adressons à tous. C’est un festival accessible qui rassemble tous les âges et tous les milieux sociaux. Dans ce festival, nous imaginons que chacun choisit sa propre manière d’explorer son monde intérieur et extérieur. » Soutenu par la Ville mais aussi les quartiers Carnot et Hôtel de Ville, ce festival s’adresse à tous les Agenais et Lot-et-Garonnais curieux de découvrir ce tout premier festival des arts de la rue. « Comme nous voulions que ce soit accessible au plus grand nombre, pour que ce soit une vraie sortie en famille, nous avons décidé d’instaurer un tarif libre », explique Lisa.

De belles performances

Ainsi, samedi, dès 11h, se succéderont des performances artistiques, comme « Nagitalùk, la balade des Chimères », qui ouvrira le festival. Cette performance met en scène de curieuses chimères allant à la rencontre des promeneurs et des passants, tentant d’établir un contact avec eux, car elles auront besoin d’aide dans leur quête. Les artistes « Brannkrigere » présenteront également un spectacle autour de l’élément feu, et de nombreuses autres performances auront lieu tout au long de la journée. « Nous voulions quelque chose d’éclectique, allant du clown à la danse, en passant par les marionnettes et les cabarets. Nous espérons que les gens exploreront et laisseront parler leur curiosité. »