notre journée aux « Pipelettes » à Romainville, en Seine-Saint-Denis – .

notre journée aux « Pipelettes » à Romainville, en Seine-Saint-Denis – .
notre journée aux « Pipelettes » à Romainville, en Seine-Saint-Denis – .

Tirer le meilleur parti d’une situation difficile, c’est le quotidien d’Émilie Grieu, libraire chez Pipelettes, à Romainville, en Seine-Saint-Denis. Ventes stagnantes ou en baisse, dépenses en hausse, l’étau se resserre. Entre le transport des livres, les 3 000 € de loyer, trois salaires (modestes) et la facture d’électricité, « on ne gagne plus d’argent », constate la gérante. Dans le même temps, le panier moyen chez Pipelettes a baissé, 24 € cette année au lieu de 27 € l’an dernier. « Marianne » a passé une journée chez Pipelettes.

9 h 30 : Rue Carnot sur le plateau de Romainville, piétons, cyclistes et automobilistes se pressent pour travailler en ce mercredi maussade. Aux Pipelettes, lumières toujours éteintes, Émilie Grieu met en branle ce qui en référence à Guerres des étoiles elle appelle ” R2D2 « Un robot ménager qui nettoie les 70 mètres carrés de parquet : » Cela me fait gagner deux heures par semaine de temps passé à passer l’aspirateur et la serpillère ! « se réjouit-elle. Passer ses journées entre 100 000 titres ne signifie pas que l’on exerce une activité purement intellectuelle. » Je consacre 40% au métier de libraire en lui-même, c’est-à-dire au choix des livres, à leur présentation, au conseil. Les 60% restants relèvent de la gestion. ». Lire ? « Je travaille le dimanche et un peu le lundi, qui est le jour où je suis fermé. « Rêveurs, abstenez-vous.

 
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