« Tout reste à faire » – .

« Tout reste à faire » – .
« Tout reste à faire » – .

Lens devait être un tremplin pour vous. Finalement, avec cette blessure, peut-on dire que toute l’histoire reste à raconter ?
Oui, clairement, tout reste à faire. Il faut que je revienne bien physiquement, il me reste deux ans de contrat.

Psychologiquement, ça n’a pas dû être facile tous les jours…
Le pire, c’est qu’ils ne te donnent pas de deadline. Tu as l’impression que tu ne verras jamais la fin. Après, je suis un peu névrosé (sic), donc je n’aurais jamais abandonné, même avec 1% de chance (de rejouer). Le pire dans une blessure, c’est que tu as beaucoup de temps libre. Certains diront que c’est bien mais en fait ce n’est pas le cas. Tout tourne autour de ton activité principale et tu n’arrives pas à la faire, donc c’est vraiment frustrant. Il fallait avoir beaucoup de résilience.

Au niveau du groupe, vous êtes-vous senti exclu ?

Non, parce qu’à Lens, il y a une structure qui est vraiment bien faite, avec des petits déjeuners ensemble, des déjeuners aussi… Donc j’ai quand même été beaucoup en contact avec mes coéquipiers à travers tout ça. La frustration vient du fait de ne pas être sur le terrain… D’autant que la première année, on a fait une saison exceptionnelle. Je suis supporter de Lens, donc ce qui s’est passé était super, avec le public et cette ferveur exceptionnelle mais quand on n’est pas sur le terrain, c’est compliqué.

Les Lensois soutiennent-ils leurs joueurs même lorsqu’ils sont blessés ?
Oui, honnêtement, c’est incroyable. C’est fou d’avoir ce soutien avec si peu de matchs joués. C’est incroyable ! Que ce soit de l’extérieur ou de l’intérieur, c’est vraiment exceptionnel, et c’est ce qui attire beaucoup de monde. Il y a une ferveur exceptionnelle. Pour ça aussi, c’est fou d’être dans ce club.

Tout cela signifie-t-il que vous pourriez facilement imaginer vous installer durablement à Lens ?

Je suis aujourd’hui dans un club magnifique qui joue les premiers rôles en Ligue 1, je n’ai pas eu l’occasion de me montrer. Je n’ai qu’une envie, c’est de jouer dans ce club devant ce public, de pouvoir être bien physiquement, et de pouvoir continuer. Sur mes quatre années de contrat, j’en ai fait deux avec des blessures donc il faudra que je montre que je peux prétendre à quelque chose, et je vais tout donner pour jouer le plus vite possible.

Dans votre cas, vous offrir une pause poker à Marrakech pendant ce festival Winamax Sismix a dû vous faire le plus grand bien…
Oui, bien sûr. Cela faisait plusieurs années que je n’avais pas vraiment eu de pause mentale. Pouvoir être bien physiquement, travailler pour la préparation qui arrivait et pouvoir couper au poker, c’était parfait.

Êtes-vous un tel fanatique de poker que vous avez reporté vos vacances dès que vous avez découvert la date de ce festival Sismix ?

J’ai eu l’opportunité, j’ai été invité, j’adore le poker, donc je suis content d’avoir pu m’y mettre. J’aime jouer ces tournois et c’est cool de découvrir tout ça. Je suis venu pour m’amuser, sans aucun objectif. Je prends des heures (de poker), je suis coaché, mais c’est plus un truc récréatif, même si j’essaye d’avoir un minimum de compétences.

 
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