Drapeau vert hissé, mais manque de maîtres-nageurs sur les plages d’Ajaccio – .

Drapeau vert hissé, mais manque de maîtres-nageurs sur les plages d’Ajaccio – .
Drapeau vert hissé, mais manque de maîtres-nageurs sur les plages d’Ajaccio – .

Au sommet du mât, le drapeau vert flotte pour la première fois de la saison. Ce lundi 1er juillet au matin, le sauveteurs de plage ont élu domicile sur les sables d’Ajaccio et dressé la liste du matériel nécessaire. Il ne manque presque rien, hormis une dizaine de sauveteurs.

« Nous manquons de personnel, il y a clairement un manque d’intérêt pour le poste depuis la crise du Coviddéplore le directeur des sports de la Ville d’Ajaccio, Marc Leca. Mais c’est noble, bien payéune tâche qui attire habituellement les étudiants. Beaucoup de résidents souhaiteraient prolonger cette période de surveillance, mais nous sommes contraints par le besoin de personnel, que nous ne parvenons plus à trouver. Nous ne fermons pas pour des raisons financières, mais parce que nous avons des difficultés à ouvrir.

Sept postes de premiers secours

Au total, la municipalité déploie 26 agents début juillet sur les 34 requis pour un fonctionnement optimal. La surveillance commence à 11 heures et se termine à 18 heures, sauf sur les deux plages de Capo di Feno où les horaires ont été décalés d’une heure. « Les usagers nous ont fait remarquer que la fréquentation se fait principalement l’après-midi et sur des périodes plus longues. »précise le directeur sportif.

Sept positions sont réparties sur les 32 kilomètres de côtes à surveiller, avec des enjeux différents. Deux à Capo, « Ce sont des plages exposées plein ouest, plus soumises aux courants. Elles sont équipées d’un scooter des mers, plus adapté à ce côté où la mer est particulièrement dangereuse. » Quatre sur les plages de la ville – Saint-François, Trottel, Marinella et Terre Sacrée – où le risque est moindre compte tenu de l’impact des vents, et un dernier à Ricantoun quartier très fréquenté.

« C’est une plage compliquée car relativement longue, avec deux comportements différents, souligne François Petit, co-responsable du poste de Ricanto. A droite c’est plus protégé, alors qu’à gauche on peut vite avoir de grosses vagues. Il y a des gens qui se font surprendre.

Beaucoup de manque de respect

Le public est également très éclectique d’un bout à l’autre de cette longue bande de sable. Il y a des habitués et d’autres qui ne comprennent pas toujours le rôle des agents. « On nous demande si nous louons des transats ou des parasols. Parfois, ils nous demandent si nous donnons des cours de natation », adds François Petit.

Au-delà des piqûres de méduses ou de vives, les principales interventions concernent les personnes âgées trop confiantes ou les familles avec enfants laissés sans surveillance. “Il y a un gros travail de préventionle risque vient de la mer. Cerfs-volants, éoliennes, scooters, etc. Il y a beaucoup de non-respect des réglementations maritimes.” Pour Marie, qui verra la plage pour la première fois, « Il est important de donner du sens à ce que l’on dit, d’expliquer les choses. Je n’ai pas d’appréhension car je suis entourée de professionnels mais je n’y vais pas les mains vides, j’ai conscience que c’est une grande responsabilité. »

La surveillance s’étend également au sable, principalement contre les incivilitésLes chiens sont interdits, les plages sont non-fumeurs et les déchets ne disparaissent pas quand on les cache sous le sable.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les ventes de maisons dans la région de Toronto augmentent en juin, mettant fin à quatre mois de baisse – .
NEXT De Dijon à la mer Méditerranée, deux jeunes vont traverser la France en kayak – .