Dans les entrailles du chantier du Train des Pignes à La Croix-Valmer – .

Dans les entrailles du chantier du Train des Pignes à La Croix-Valmer – .
Dans les entrailles du chantier du Train des Pignes à La Croix-Valmer – .

Un avant-goût de la future identité architecturale en pleine mutation au « Cœur du village » : le chantier du Train des Pignes se transforme semaine après semaine. Dans les prochains jours, la grue disparaîtra du paysage, les derniers blocs pour la création d’une esplanade auront été livrés.

Pour marquer cette nouvelle ère dans la vie de la commune, la municipalité avait pour objectif la refonte complète du lieu, baptisé parking du Train des Pignes. Il sera prochainement dominé par une série d’espaces de vie.

Suivant les traces de l’architecte Maryline Chevalier (Atelier MC Architecture), le premier assistant René Carandante voit la métamorphose s’opérer. « Ce dossier a été sélectionné pour son esthétique. Et c’était le projet le moins haut, le plus condensé. » transcrit l’élu.

Pour ce concours 2021, Maryline Chevalier avait imaginé la création d’un espace public urbain, et non « un parking habillé : tout mon projet repose sur une organisation spatiale tout en respectant les résidences existantes autour. »

Sobriété énergétique recherchée

Le puits de lumière naturelle pourra accueillir un arbre.

Un projet établi selon un fil conducteur : la distinction Bâtiment Durable Méditerranéen (BDM) Or, “le plus haut” qui met en avant les économies d’énergie. Un projet conçu dans le respect des règles du développement durable, minimisant l’empreinte du chantier, grâce à des ressources biosourcées, béton brut privilégié, blocs de pierre acheminés depuis les carrières voisines. Tandis que les anciens matériaux de l’ancien parking seront recyclés : gravats concassés, et quelques pierres ornent désormais le petit jardin de la piscine.

Sur les deux niveaux de parking (98 places), pas de ventilation mécanique, de larges ouvertures pour laisser filtrer la lumière. Une lumière naturelle au maximum qui transperce la structure, aérée, avec un puits de lumière d’où jaillira un majestueux Grevillea robuste (chêne soyeux d’Australie). Les vélos électriques disposeront d’une flotte avec recharges et, prochainement, d’un atelier de réparation en libre-service.

La consommation d’eau des espaces verts a été soigneusement étudiée : une citerne enterrée récupérera l’eau de pluie pour réalimenter des jardinières profondes.

À la surface…

Lumière naturelle maximale dans les niveaux de stationnement.

Visuellement, l’architecture du lieu jouera avec la pente. De multiples séquences visuelles avec des jardinières évoquant l’histoire du Train des Pignes et les lieux qu’il sillonnait sur le littoral varois. Une agora sera orientée face à une pergola apaisante surmontée d’un ombrage photovoltaïque pour les besoins énergétiques du bâtiment. Un soin a également été apporté à la colorimétrie, en osmose avec l’environnement immédiat.

« C’était aussi le seul projet à avoir pris en compte la transversalité », souligne le premier adjoint. Un atout pour redonner un peu de cohésion à ce qui ressemblait à une excavation devenue un parking. Une cicatrice à recoudre « points de connexion » d’offrir plusieurs accès à ce parvis aérien qui embrasse également une dimension paysagère, plantée et agrémentée de matériaux bois.

Enfin, ce projet dévoilera un banc monumental adossé à la dernière jardinière, comparable à un balcon surplombant la mer : « une très belle perspective avec un point de fuite à l’horizon », décrit l’architecte.

Bien que les travaux soient interrompus durant le mois d’août, la livraison de cet espace maritime est toujours annoncée pour fin 2024.

Le balcon surplombant la mer donnera sur une seconde esplanade qui sera construite autour de la future médiathèque.
 
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