Damien Nédélec, la famille avant tout – .

Damien Nédélec, la famille avant tout – .
Damien Nédélec, la famille avant tout – .

La saison prochaine, le Finistérien originaire de Plougonven restera sur ses terres pour prendre en charge la coordination sportive du Locmaria Handball. Il prendra également la direction du Centre de Formation Masculin de la Croix-Rouge à Brest.

Premier entraîneur après Arvor 29, décédé en 2012, il a tout connu au sein du club de la cité du Ponant. « Je l’ai vu monter en D1, atteindre la finale de la Ligue des champions et gagner des titres », se souvient Damien Nédélec, qui a passé près de dix ans au club. D’analyste vidéo à ses débuts, il est devenu entraîneur adjoint. « C’est un club qui me tient à cœur et qui fait un peu partie de moi. »

« Parfois, j’avais un nœud à l’estomac… »

La proposition de la direction de le garder dans l’effectif pour la partie vidéo ne l’a toutefois pas convaincu. « On n’a pas trouvé de terrain d’entente au niveau financier avec tous les déplacements. En pesant le pour et le contre, j’ai refusé », confie le père qui souhaite « faire une pause et profiter de (ses) enfants ». « J’avais besoin de passer plus de temps avec eux. Je pourrai aller les voir jouer le week-end. Parfois, j’avais la boule au ventre de passer à côté de ça », poursuit-il.

Malgré sa relation privilégiée avec le désormais ex-entraîneur du BBH, à aucun moment les deux hommes n’ont évoqué une collaboration en Roumanie, au Gloria Buzau, le nouveau club de Pablo Morel. « Pablo connaît mes problèmes. J’ai ma famille en premier et s’il est possible de concilier les deux, alors je le fais. Il savait très bien que je n’aurais pas bougé, même en France. »

En accord avec son choix, revenir dans le monde amateur n’est en aucun cas une fin en soi pour cet incommensurable passionné de handball. « Je ne suis pas un carriériste. Chez les pros, ce n’est pas le côté positif qui m’attirait, ce n’est pas ce qui me faisait me lever le matin, explique-t-il humblement. C’est plus le travail, le handball et la quête de titres. »

Quand est venu le temps de faire le point au BBH, Damien Nédélec a réalisé qu’il n’avait jamais pris la grosse tête. « Je ne me rendais pas vraiment compte de la position que j’occupais. Je m’en rends compte dans le regard des autres pour me rendre compte de la chance que j’ai eue. Je suis un gars du coin mais pour d’autres entraîneurs, c’est le Graal de venir à Brest ou à Metz. »

Retour aux sources

Son pas de côté vers le niveau amateur ne lui fait pas peur. « C’est un club avec lequel j’ai déjà travaillé (2010-2012). Ce n’est pas quelque chose qui me fait peur. Le handball reste le handball. C’est un nouveau challenge, je vais pouvoir y mettre mon empreinte et c’est quelque chose d’excitant. »

Parti pour un projet de cinq ans entre coordination et formation, l’ancien adjoint de Brest n’est pas du genre à faire des plans sur cinq ans. « Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve. » Et il ne ferme pas la porte au monde professionnel. « Je ne l’exclus pas, mais on en reparlera dans dix ans. » Le temps que le père de famille profite de sa famille.

 
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