Nouvelle saison, nouveau club, nouvelle ferveur… Comment se passent votre intégration et vos premiers pas avec le SUA, une semaine après la reprise ?
Pour le moment tout se passe très bien. Je rejoins un groupe assez jeune avec quelques joueurs plus âgés qui sont là pour encadrer. L’ambiance est bonne, l’intégration se passe bien.
La saison dernière, avec Rouen, vous jouiez le maintien. Comment abordez-vous ce nouveau défi avec une équipe qui a d’autres ambitions ?
J’arrive avec beaucoup d’envie. C’est un nouveau championnat qui commence pour moi avec un nouvel objectif, mais on voit que la Pro D2 devient de plus en plus serrée au fil des saisons. Pour l’instant, c’est un peu tôt pour dire qu’on vise un top 6, mais c’est sûr que ça va faire partie des objectifs. Cela va nous demander beaucoup de concentration, il faudra être souverain à domicile. On a vu la saison dernière que c’était indispensable pour espérer atteindre les phases finales.
Vous avez déjà connu les phases finales de Pro D2 et la montée en Top 14 avec Grenoble en 2018, est-ce une des raisons pour lesquelles Sébastien Calvet a fait appel à vous ?
Oui, certes, mais au contraire je pense que je ne suis plus le même joueur que lorsque je jouais à Grenoble. C’étaient mes premiers pas en tant que professionnel, j’étais plein de feu mais j’étais associé à la charnière avec David Mélé qui m’apaisait beaucoup. Aujourd’hui, je suis beaucoup plus serein, j’ai pris de l’expérience, je connais bien ce championnat. Maintenant, ma mission est d’apporter cette expérience au groupe et cette capacité à fixer le jeu.
Vingt-cinq matchs joués, vingt-deux titularisations avec Rouen, vous sortez d’une saison pleine qu’il vous faut confirmer ?
Oui, c’est ce à quoi j’aspire. Mais il faut aussi tenir compte de la concurrence, seuls les meilleurs seront sur le terrain le week-end. Il y a Billy [Searle, NDLR] qui va arriver, il y a Emile [Dayral, NDLR] qui est là aussi, il faudra se montrer. Mon objectif est évidemment de jouer le plus possible.
Justement, comment voyez-vous la concurrence pour ce poste, notamment avec Billy Searle ?
En tant que joueur professionnel, tu es habitué à la compétition, il faut que ce soit le plus sain possible. Cela se passera très bien, il faudra apprendre à se compléter car je pense que nous avons des styles de jeu différents et c’est certainement la raison pour laquelle nous avons été tous les deux recrutés. Chacun aura quelque chose à apporter dans son style. J’aurai peut-être un peu plus d’étendue au jeu au pied et plus d’expérience dans ce championnat de Pro D2. Maintenant, mon expérience doit jouer en ma faveur.
« La saison dernière, j’ai même terminé les matchs au centre »
Sébastien Calvet avait déclaré qu’il souhaitait un demi d’ouverture expérimenté, habile devant les poteaux après le départ de Thomas Vincent. C’est ce qu’il a dit quand il vous a fait appel ?
En effet, on a parlé très vite de mes statistiques. Je sors d’une belle saison avec Rouen avec plus de 92% de réussite donc oui c’est bien. J’ai aussi raté des coups de pied décisifs, notamment lors du dernier match contre Mont-de-Marsan qui a scellé le sort de Rouen. Aujourd’hui, je suis passé à autre chose, c’est le rôle du buteur, il doit prendre ses responsabilités. Donc même si les statistiques sont bonnes, il ne faut pas se reposer sur ses lauriers car tous les matchs sont différents et les saisons aussi.
Vous êtes latéral de formation, est-il possible de vous voir évoluer en 15 cette saison ?
On n’en a pas encore parlé avec Sébastien Calvet. On se connaît depuis longtemps, depuis les classes de jeunes, donc il sait que je suis polyvalent. La saison dernière, j’ai même fini des matchs au centre. On sait que la saison est longue, il peut se passer beaucoup de choses, mais pour l’instant je me concentre sur mon rôle d’ouvreur.
