1 300 ménages sont toujours sans logement en date du 1er juillet, selon une compilation de la Société d’habitation du Québec (SHQ).
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Ces personnes étaient encore prises en charge par un service d’aide au logement et n’avaient pas trouvé de toit pour le premier jour de juillet ni pour les jours suivants.
Selon la porte-parole du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), Véronique Laflamme, la période de recherche de logement a été difficile à Montréal cette année.
« La période de recherche de logement a encore été difficile pour les locataires montréalais cette année. Beaucoup plus de ménages ont fait appel au service de référence. On avait déjà un bon aperçu de la situation avec l’augmentation des expulsions et des augmentations de loyer », a indiqué Mme Laflamme en entrevue à LCN.
Elle explique que le FRAPRU a reçu plus de 800 demandes d’aide de locataires qui n’arrivent pas à trouver un nouveau logement.
Véronique Laflamme estime que le gouvernement du Québec utilise l’immigration comme bouc émissaire pour la crise du logement.
« Je trouve dommage que le gouvernement Legault utilise l’immigration comme bouc émissaire pour justifier son inaction face à cette crise, qui n’est pas nouvelle. Ce n’est pas nouveau cette année qu’on observe une baisse du taux d’inoccupation. Plusieurs régions ayant des taux d’inoccupation extrêmement bas comptent sur l’immigration », soutient-elle.
Le porte-parole du FRAPRU estime qu’il existe des solutions pour contrer la crise du logement, notamment en construisant de nouveaux logements.
Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.
