Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 1 juillet 2024 à 18h13
Découvrez les réactions de Biniam Girmay, Remco Evenepoel et Bryan Coquard à l’issue de la 3ème étape du Tour de France.
« Rien que participer au Tour de France, c’est vraiment incroyable pour moi. J’ai sorti un film il y a quelques mois, et ça commence quand j’ai commencé à regarder le Tour de France. J’en rêvais vraiment. Je ne peux pas contrôler mes émotions. C’est tellement important. Lors de mon premier Tour, les fans érythréens m’ont tellement soutenu. Je n’aurais jamais pensé pouvoir gagner. Daniel (Teklehaimanot) y a participé en 2015 et est monté sur le podium (en portant le maillot à pois, ndlr) et depuis, ça a complètement changé mes rêves, ça a pris une autre dimension. L’année dernière, j’ai pris de l’expérience. Mais gagner cette année, alors qu’il y a tous les meilleurs sprinteurs du monde, je n’ai pas de mots. Je veux remercier mon équipe. Depuis que je les ai rejoints, je n’ai fait que progresser. Ils ont toujours cru en moi. Pendant trois ans, la victoire nous a manqué. Ce n’est pas facile de gagner des étapes sur le Tour de France, c’est vraiment un autre niveau. J’espère pouvoir gagner à nouveau. Le maillot vert ? C’est un rêve que j’ai toujours eu. »
Remco Evenepoel (Soudal-Quick Step, maillot blanc) :
« L’objectif numéro un était d’arriver sain et sauf. On a vu qu’il y avait eu une autre grosse chute. J’ai gardé beaucoup d’énergie pour demain. Mis à part la Vuelta 2022, j’ai toujours commencé mes Grands Tours avec quelques doutes et une préparation pas idéale. Celui-ci était plutôt parfait. Ma tête et mes jambes pensent que je serai à un bon niveau. On ne sait jamais, mais j’ai abordé le Tour avec confiance. »
Bryan Coquard (Cofidis, dixième et premier Français de l’étape) :
« Ce n’est pas un super sprint pour nous. J’ai fait tomber Alexis Renard, je lui ai arraché sa roue. Déjà, faire tomber quelqu’un, ce n’est pas agréable, alors quand c’est ton poisson-pilote… Il va bien, c’est le principal. C’était un peu chaotique. J’étais dans la roue de Pedersen, mais j’ai été obligé d’arrêter de pédaler dans les 50 derniers mètres. De toute façon, je n’aurais pas pu gagner. Dixième, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas incroyable, on ne vient pas ici pour finir dixième. »
Propos recueillis au micro de France Télévisions
