LLes candidats de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques ont été très difficiles à joindre lundi. Iñaki Echaniz (PS, Nouveau Front Populaire), Sylviane Lopez (Rassemblement National) et Jean Lassalle (Divers Droite) font campagne en voiture et la couverture téléphonique dans la quatrième circonscription présente quelques points morts…
Dans cette grande circonscription basco-béarnaise conquise…
LLes candidats de la quatrième circonscription des Pyrénées-Atlantiques ont été très difficiles à joindre lundi. Iñaki Echaniz (PS, Nouveau Front Populaire), Sylviane Lopez (Rassemblement National) et Jean Lassalle (Divers Droite) font campagne en voiture et la couverture téléphonique dans la quatrième circonscription présente quelques points morts…
Dans cette grande circonscription basco-béarnaise remportée en 2022 par le représentant des ex-Nupes Iñaki Echaniz, le premier tour a donné lieu à des rapports de force surprenants que le candidat du RN a résumés ainsi : « J’imaginais une course à trois compte tenu de notre dynamique mais je pensais que je serais plus proche du candidat du Nouveau Front populaire et je pensais que Jean Lassalle serait aussi plus proche de moi. » Ce n’est peut-être qu’une question de temps.
Si l’Oloronnaise Echaniz est en tête avec 38% des voix, la candidate du RN et ses 25,62%, comme l’ancien député d’Aspe et ses 18,05%, peuvent espérer un match plus serré grâce aux réserves de voix qui avaient été reportées sur le candidat Les Républicains au premier tour (15,54%). Beñat Cachenaut a annoncé lundi à la mi-journée qu’il voterait « à titre personnel » pour l’ancien député d’Aspe mais qu’il s’abstenait de toute consigne de vote. « Je remercie les 9 000 électeurs qui m’ont donné leur voix et je les laisse libres de faire leur choix. Même si je pense que la majorité suivra le même chemin que moi. »
« Il y aura un match »
Qualifié d’un cheveu avec 400 inscrits, Jean Lassalle n’a jamais envisagé de se retirer de la course pour faire barrage au RN, ce qui a conduit son concurrent socialiste à dire dimanche soir qu’il mettait « en péril le pacte républicain ». « Je ne me sens pas comme une menace pour la République », sourit l’Aspois qui rêve d’un nouveau come-back après celui de 2017. « Je pense plutôt qu’il est préférable pour Iñaki Echaniz que je reste dans la course et que je garde mes électeurs… » En cas de duel, certains d’entre eux auraient en effet pu rejoindre la cohorte RN.
Sans eux, et malgré une percée très nette (de 11 % et non qualifiés en 2022 à 25 % en 2024), la candidate du RN semble reléguée au rôle d’arbitre. « Je compte sur les réserves de voix de la droite et pourquoi pas sur une discussion avec Jean Lassalle, espère encore Sylviane Lopez. Je pense que les thèmes de cette campagne et notamment la désertion des services publics touchent particulièrement cette circonscription. Et je crois que les électeurs ne peuvent pas soutenir le nouveau Nupes et son alliance tranchée. »
« Je le dis depuis dimanche soir, il y aura un match et il faut encore se mobiliser pour convaincre », a fait campagne Iñaki Echaniz, réconforté mais pas soulagé par son premier tour. « Je suis en tête à Oloron, Mauléon, Bedous, Accous, Iholdy, Hasparren… C’est une reconnaissance du travail accompli depuis deux ans. » Les réserves à gauche sont maigres (les 2% du Parti national basque) mais le sortant espère convaincre une partie des orphelins de droite. « J’ai travaillé pendant deux ans avec les élus locaux LR pour le maintien des services publics dans l’Education, les hôpitaux… Je pense que les électeurs de droite ont voté pour moi au premier tour et j’espère qu’il y en aura encore plus qui me soutiendront au second. »
