« Nous nous attendons au pire », prévient la SPCA – .

« Nous nous attendons au pire », prévient la SPCA – .
« Nous nous attendons au pire », prévient la SPCA – .

La SPCA de Montréal « s’attend au pire » en ce 1er juillet, ce qui signifie pour l’organisme que des animaux seront abandonnés en raison de déménagements.

Le nombre d’abandons est déjà en hausse de 21% au cours des quatre premiers mois de 2024 par rapport à la même période l’année dernière.

Cela représente 220 animaux supplémentaires, dont 166 chiens.

« La période des déménagements n’est pas incluse dans ces statistiques, alors aujourd’hui, on s’attend au pire », affirme la directrice générale de la SPCA de Montréal, Laurence Massé.

Des mesures ont été prises pour se préparer à recevoir davantage d’animaux.

« Nous sommes prêts », dit-elle. « Nous avons fait preuve de créativité dans la façon dont nous utilisons notre espace. Nous avons des animaux dans les bureaux, nous avons ajouté des cages pliables dans nos chenils. Nous avons également ajouté de la main-d’œuvre, donc des soigneurs d’animaux. »

« Nous avons augmenté le nombre de membres de notre équipe clinique et de notre équipe d’intervention également, ajoute-t-elle. Nous faisons toujours appel au public pour lui dire que s’il peut nous aider, que ce soit en adoptant un animal, en devenant une famille d’accueil ou en faisant un don, cela nous aidera à déployer toutes ces ressources. »

L’organisme bénéficie habituellement d’un bon appui de la part de la population qui adopte des animaux à cette période de l’année.

Depuis le début de 2024, la SPCA a toutefois plus de difficulté à trouver des familles pour les animaux qui passent plus de temps que d’habitude dans ses cages.

« La durée de séjour à la SPCA de Montréal a doublé cette année, explique Mme Massé. Pendant la pandémie, plus de 200 000 familles ont adopté un nouvel animal de compagnie, et on constate donc une diminution du nombre d’adoptants potentiels. »

L’inflation est également un facteur qui incite les familles à abandonner leurs animaux de compagnie.

« On observait déjà ce phénomène l’année dernière, mais cette année, il s’est amplifié, explique le directeur général. Derrière de nombreux abandons, il y a le manque de ressources financières, mais évidemment, le logement est la première cause d’abandon. »

« Il est extrêmement difficile pour les familles de trouver un logement qui accepte les animaux de compagnie, poursuit-elle. 52 % des ménages québécois ont un animal de compagnie. 25 % d’entre eux ont un chien, mais seulement 4,2 % des propriétaires acceptent les chiens chez eux. »

Plus de 400 animaux sont abandonnés chaque année parce que leurs familles n’ont pas réussi à trouver un logement acceptant les animaux.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus

 
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