C’est un retour aux sources pour Didier Digard. Et « un joli clin d’œil du destin ». Après avoir porté les couleurs du HAC, ce qui lui a permis de passer professionnel au début de sa carrière de joueur, Digard a été officiellement intronisé entraîneur de l’équipe première du Havre en Ligue 1, ce lundi. Parti en 2007 au Paris Saint-Germain, l’ancien milieu de terrain arrive de l’OGC Nice où il était responsable de la réserve après avoir entraîné l’équipe première.
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Maintenu de justesse la saison dernière
L’ancien entraîneur des Aiglons, qui vient d’obtenir son BEPF, théoriquement requis pour entraîner au plus haut niveau (sous peine de devoir payer une amende de 25 000 euros par match), a signé un contrat de deux ans avec le club normand et devrait être présenté cette semaine, ce lundi marquant la reprise de l’entraînement. Au Havre, Didier Digard succède à Luka Elsner, qui a quitté le club un an avant la fin de son contrat pour poursuivre son ascension à Reims, où il a remplacé Will Still, parti à Lens pour prendre le poste de Franck Haise, embauché par Nice.
Sous la férule de l’ancien défenseur central international de 41 ans, Le Havre a été sacré champion de Ligue 2 dès la première saison, tandis que son entraîneur a été élu meilleur entraîneur de L2. Pour le grand retour du HAC dans l’élite, le club avait réalisé un début de saison encourageant la saison dernière (11e place à mi-parcours) avant de trembler pour son maintien dans l’élite, mathématiquement assuré lors de la dernière journée.
Le plus vieux club havrais a vu sa masse salariale réglementée par la DNCG. Une annonce « sans surprise », « conséquence logique de la double peine infligée au HAC », a réagi le club normand. Contraint de jouer serré, le club pourra-t-il financer les transferts ? « Je suis incapable de vous répondre aujourd’hui, a déclaré son président, Jean-Michel Roussier, à L’Equipe. De toute façon, il n’y aura de transferts que s’il y a des ventes. S’il n’y a pas de départs, il n’y en aura pas. Et comme les clubs étrangers voient le problème actuel avec nos droits TV, ils revoient leurs offres à la baisse. Cela complique tout. »
Article original publié sur RMC Sport
