« Tout ce dont nous avions rêvé pour Orléans l’année dernière s’est réalisé » – .

« Tout ce dont nous avions rêvé pour Orléans l’année dernière s’est réalisé » – .
« Tout ce dont nous avions rêvé pour Orléans l’année dernière s’est réalisé » – .

L’équipe municipale est plus que satisfaite de la deuxième édition du Grand Piano Festival, qui a rencontré le public, quel que soit le lieu de rendez-vous de la ville, du 26 au 30 juin.

Un moment de grâce dimanche 30 juin. Alors que la France se déchire lors des élections, Maroussia Gentet, lauréate du Concours international de piano d’Orléans en 2018, a joué pendant une heure sur un catapiano, mi-catamaran, mi-piano flottant, amarré sur le Quai du Châtelet. A l’image du manège piano de la compagnie Piano du Lac, sur la place de Loire, un peu plus tôt, le public était présent… et heureux.

La belle symphonie de Zaho de Sagazan au Festival de Piano à Queue d’Orléans

Et le public était nombreux et heureux tout au long des cinq jours de cette deuxième édition du Grand Piano Festival. « Tout ce dont nous avions rêvé l’année dernière s’est réalisé cette année. »

Maroussia Gentet a interprété un programme consacré à Chopin et Ravel sur un catapiano amarré au Quai du Châtelet. © Katia Beaupetit

« C’est vrai qu’il s’est passé quelque chose cette année, les choses ont vraiment décollé, le public s’est approprié le festival. Cela s’est vu dans l’utilisation des pianos installés ici et là, dans la fréquentation des concerts dans l’espace public… Et notamment sur la scène dédiée aux jeunes talents, place de la République, qui était toujours pleine. »

Guillaume Chancerelle, (adjoint au maire chargé de la culture, des activités touristiques, des jumelages et de l’événementiel))

« Car comment ne pas se réjouir, aussi, des retours positifs du concert de Zaho de Sagazan, qui a réuni des publics très différents », confie l’élu, satisfait que ce Grand Piano Festival semble avoir pris le relais du festival de jazz. « Sans chercher à copier ou à tourner le dos à quoi que ce soit, c’était très émouvant de voir une telle ambiance vendredi soir au Campo Santo. »

4 000 spectateurs vendredi soir et 1 000 samedi soir

Cette fameuse soirée a réuni près de 4 000 spectateurs. Plus précisément, celle du samedi a réuni un millier d’amateurs de jazz pour les concerts des Grandbrothers et du Delvon Lamarr Organ trio. « Ayant connu le festival de jazz quand j’étais adolescent, je sais ce que cela représentait. Je sais aussi que cette ville a une histoire exigeante avec la musique. Donc ça valait la peine d’attendre… », se souvient l’adjoint au maire.

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William Chancerelle et son équipe estiment que 8 000 personnes, de près ou de loin, ont assisté au festival et espèrent poursuivre sur leur lancée l’an prochain. Avec une autre soirée fédératrice autour d’une tête d’affiche française et une autre plus internationale. Et, pourquoi pas, prolonger un peu le festival dans l’espace public, voire dans des maisons privées. « Et aussi s’intéresser de plus près au jazz de la Nouvelle-Orléans… ». Les idées ne manquent pas pour faire chanter Orléans.

Zaho de Sagazan l’a dit et Orléans l’a fait : « Orléans, il est temps de danser ! » © Katia Beaupetit

Katia Beaupetit

 
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