Ce département abrite l’une des plus grandes réserves de chauves-souris d’Europe.

Ce département abrite l’une des plus grandes réserves de chauves-souris d’Europe.
Ce département abrite l’une des plus grandes réserves de chauves-souris d’Europe.

Par

Flavien Fritz

Publié le

1 juillet 2024 à 17h20

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Dans un ancien tunnel ferroviaire de Vendée, entre Mervent et Fontenay-le-Comte, aujourd’hui inaccessible et protégées par des grilles blindées, pas moins de 3 000 chauves-souris viennent hiverner.

Ce site a été classé Nature 2000un réseau qui vise à protéger les sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne.

En Vendée, le lieu a été classé habitation espèces prioritaires.

Trois gros spécimens

Dans le cortège, trois espèces Les chauves-souris se démarquent et constituent la majorité des animaux présents : le grand rhinolophe, l’espèce la plus présente, la barbastelle européenne qui aime le froid glacial et la chauve-souris à oreilles ébréchées.

Ces chauves-souris viennent des départements environnants, généralement d’une zone allant de la Charente-Maritime au Maine-et-Loire et toutes se rassemblent ici pour passer l’hiver.

« C’est une opportunité pour les Pays de la Loire, confie Julien Sudraud, coordinateur de l’équipe LPO Vendée. Il faut travailler pour les protéger. »

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Parce que ces petits animaux peuvent être utile tous les jours.

« Dans un jardin, les chauves-souris mangent jusqu’à un tiers de leur poids en insectes en une nuit », précise Julien Sudraud. Pesant entre 20 et 30 grammes, une chauve-souris peut donc avaler entre six et dix grammes de moustiques par nuit.

Grâce aux résultats recueillis dans cette réserve, ces mammifères sont étudiés au niveau européen.

Une conférence nationale sur les chauves-souris s’est tenue récemment, soulignant les résultats obtenus en Vendée qui représente 90% de l’activité étudiée dans la région Pays de la Loire.

Le grand rhinolophe est l’espèce la plus commune sur le site d’observation de Vendée. ©Julien Sudraud – LPO Vendée

Faithful to Vendée

D’une année sur l’autre, dans ce tunnel où « les conditions sont favorables », il est possible de retrouver le même chauves-souris que l’hiver précédent.

« Les chauves-souris ont une certaine fidélité à leurs sites d’hivernage et de mise bas », explique Julien Sudraud. Ces informations sont accessibles via transpondeurs placé sur certaines grosses chauves-souris fer à cheval.

L’objectif de la LPO est d’assurer un suivi scientifique, au-delà des comptages effectués chaque hiver dans le tunnel.

« On peut connaître leurs déplacements grâce à ça », explique Julien Sudraud.

C’est ainsi que la LPO a pu observer une chauve-souris en vol 130 kilomètres pour venir hiverner dans le tunnel de Vendée. Une performance impressionnante pour un animal aussi léger.

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