A Nantes, un adolescent de 13 ans interpellé pour avoir pointé une arme de poing sur un policier

A Nantes, un adolescent de 13 ans interpellé pour avoir pointé une arme de poing sur un policier
A Nantes, un adolescent de 13 ans interpellé pour avoir pointé une arme de poing sur un policier

Bien connu des services de police, le garçon a pris pour cible un agent qui le poursuivait après une tentative de vol à un arrêt de tramway samedi dernier. Si son pistolet s’avérait être un faux, le fonctionnaire concerné portait plainte.

Le Figaro Nantes

Les faits remontent à samedi, à Orvault, dans la banlieue nord-ouest de Nantes. Une équipe de quatre policiers patrouille le long de la ligne de tramway, en bordure de la ville. En fin d’après-midi, les agents voient quatre jeunes dévaliser deux victimes à un arrêt. Les policiers interviennent, empêchent la tentative de vol et se lancent à la poursuite des contrevenants. L’un d’eux se retourne et pointe une arme de poing, un pistolet de type semi-automatique, sur l’un des fonctionnaires. L’homme s’arrête, pétrifié. Bluff ou arme réelle ? Gardant son sang-froid, il sait se mettre en position de légitime défense. Ses collègues parviennent cependant à désarmer le jeune individu. Son arme, factice, n’était chargée que de billes de plomb.

Un casier judiciaire fourni

L’adolescent a été placé en garde à vue samedi soir. Agé d’à peine 13 ans, le jeune homme se trouvait toujours au commissariat central de Nantes lundi matin. « Malgré son âge, ce mineur est déjà bien connu de nos services. Il fréquente une bande qui sillonne le tramway depuis plusieurs semaines. une source policière a déclaré FigaroPlusieurs cas de vols, dont des vols avec violence, sont notés au casier judiciaire de l’adolescent. Le policier visé par la fausse arme a porté plainte.

La patrouille attaquée par le jeune homme faisait partie d’une opération de police déployée autour du tramway qui aboutit à Orvault, suite aux nombreuses plaintes pour vols qui y avaient été enregistrées ces dernières semaines. Depuis quelques années, la police nantaise observe une résurgence, voire une banalisation, de la circulation des armes à feu, liée aux réseaux de trafic de drogue.

 
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