Deuxième journée du très populaire Festival de Jazz de Montréal, comme à son habitude tout au long des festivités, notre photographe et amateur de jazz Pierre Langlois était de la partie. Retour sur son parcours éclectique !
Wajdi Riahi Trio
C’est un beau moment que nous avons passé avec le trio de Wajdi Riahi, virtuose, mais pas trop, le trio nous a servi des moments tantôt rythmés, tantôt lyriques. Habitée de nuances orientales, leur musique reste jazzée et unique. Le batteur, Pierre Hurty, est très présent, dynamique et précis tandis que le contrebassiste, Basile Rahola, est plein de finesse. Riahi est poétique et sensible, au fil des morceaux on ressent une nostalgie dans le choix de ses notes, il nous a entre autres servi une chanson arabe révélant une part plus vulnérable et fragile de sa personnalité artistique. Belle prestation remplie de sourires et de complicité.
Les jours les plus étranges d’Adam O’Farrill
Musiciens dans la fleur de l’âge, les membres du quatuor d’Adam O’Farrill, Stranger Days, ont servi une fusion électrisante entre tradition du jazz et innovation moderne. La musique du leader est en résonance avec le riche héritage de son histoire familiale, mais aussi avec une volonté de la transcender. Une performance stimulante et exaltante.
Conduisez plusieurs
Un très court arrêt au Studio TD qui nous a permis de constater que la poésie de Monet fait son effet sur le public. Nous ne parlons pas ici d’une poésie remplie de rimes et de codes, mais plutôt d’une version qui séduit par l’honnêteté émotionnelle et la puissance qu’elle véhicule. Aja Monet adhère à ce concept et aborde des sujets comme l’enfance, l’injustice sociale et la force de l’amour avec une douceur rare et un regard précis.
