L’association Boris Tavernier, directeur du réseau Vrac, s’est largement imposée dans la circonscription au premier tour des élections législatives, devant le candidat de la majorité présidentielle, Loïc Terrennesdéjà candidat en 2022. Le candidat du NFP apparaît comme le grand favori à la veille du second tour.
Les résultats de la 2ème circonscription du Rhône au 1er tour des élections législatives
Résultats dans la 2e circonscription à Lyon : le candidat NFP est le grand favori
Le candidat écologiste du NFP a raté de peu son élection dès ce premier tour. Avec 49,7% des voix, Boris Tavernier devant le candidat LREM Loïc Terrennes de près de 15 points (25,1%). Mais contrairement à 2022 où le candidat du Nupes avait pu bénéficier des voix de trois candidats dissidents de gauche non qualifiés pour le second tour, le candidat de l’union de la gauche dispose de très peu de réserves de voix. Il n’en aura certainement pas besoin.
Maryll Guilloteau, droite LR « canal historique », arrive en quatrième position au premier tour. Avec 7,7% des voix, la fille de Christophe Guilloteau n’a pas réussi à obtenir suffisamment de voix pour conserver son poste. Le Rassemblement national arrive en troisième position dans cette circonscription acquise majoritairement à gauche et à la majorité présidentielle, et n’obtient « que » 14,3 % des voix. Pas assez pour survivre.
Qui habite dans la 2ème circonscription du Rhône ?
Dans cette 2e circonscription qui comprend notamment le quartier de Vaise dans le 9e arrondissement de Lyon, le revenu annuel médian des ménages se situe autour de 24 650 euros. Il est supérieur au revenu médian de la Métropole de Lyon (qui est de 22 710 euros). Il est de 22 000 euros au niveau national.
Près de 66 % des actifs occupés de la 2e circonscription du Rhône travaillent à Lyon. Environ 27% partent dans une autre commune. C’est une situation complètement inverse de celle de la 14e circonscription (autour de Vénissieux) par exemple, où près de 75 % des actifs occupés travaillent dans une autre commune.
Les modes de transports doux, marche et vélo, sont donc logiquement plus utilisés que la moyenne métropolitaine. En 2018, ils étaient utilisés par près de 25 % des travailleurs. Tout comme les transports en commun, plutôt bien développés à Lyon, utilisés par près de 40 % des actifs.
