Jean-François Copé visé par une enquête pour son usage des véhicules communaux à Meaux

La Chambre régionale des comptes a notamment estimé que l’usage du véhicule dépassait le strict cadre des déplacements professionnels liés à ses fonctions d’élu.

Publié le 28/11/2024 14:59

Mis à jour le 28/11/2024 14:59

Temps de lecture : 2min

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The mayor of Meaux, Jean-François Copé, on November 24, 2024, in Paris. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

Jean-François Copé dans le viseur de la justice. L’ancien patron de l’UMP est visé par une enquête pour son utilisation potentiellement frauduleuse de véhicules municipaux à des fins extérieures à ses fonctions de maire de Meaux (Seine-et-Marne), a annoncé jeudi 28 novembre le parquet de Paris, confirmant une information. depuis Monde.

La Chambre régionale des comptes a notamment estimé que Jean-François Copé avait bénéficié jusqu’en 2022 d’un véhicule de service et de deux chauffeurs pour les déplacements quotidiens entre Meaux et le 16e arrondissement de Paris, son lieu de résidence, sans autorisation de la mairie. municipal.

Dans un rapport d’avril 2022, la Chambre régionale des comptes (CRC) d’Île-de- avait pointé un usage excessif, voire indu, des véhicules communaux par celui qui dirige la ville de Bossuet depuis 1995 et quasiment sans interruption. . L’association Anticor avait signalé les faits à la justice, et le parquet de Paris a confirmé avoir ouvert une enquête en juin 2024, confiée à la Brigade de répression de la corruption et de la fraude fiscale (BRCF).

La CRC a également estimé que durant toutes ces années, l’usage du véhicule avait dépassé le strict cadre des déplacements professionnels liés à ses fonctions d’élu et que Jean-François Copé n’avait pas « démontre que ces voyages, importants et répétés », pour un coût pour la ville de 126 000 euros annuels entre 2018 et 2020, “étaient strictement justifiés par l’exercice de son mandat”.

La CRC se demandait ainsi si certains déplacements n’étaient pas plutôt effectués pour les émissions parisiennes de politique nationale ou pour les fonctions d’avocat de Jean-François Copé.

Interrogé par l’AFP, l’ancien patron de la droite française a réitéré, comme au CRC, qu’il “ignoré” la nécessité d’une délibération entre 2016 et 2022 pour pouvoir bénéficier d’un véhicule de société, erreur “immédiatement” corrigé “de la” qu’il a “été informé”. Sur la régularité de l’utilisation des ressources communales, « Les choses sont parfaitement claires » selon Jean-François Copé, qui souligne que le véhicule et les chauffeurs étaient réservés “strictement” à son « activité du maire ».

France

 
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