Les scientifiques de Stella Mare (Sustainable TEchnologies for LittoraL Aquaculture and MARine REsearch), certifiés par le CNRS depuis 2011, sont parvenus à contrôler la reproduction d’espèces vulnérables comme l’huître plate, la langouste européenne, l’oursin violet, le denti, le corb, le homard rouge, la patelle géante et la grande araignée méditerranéenne. Ils sont ainsi capables de réaliser une restauration écologique en rétablissant ces espèces dans le milieu naturel, à partir de juvéniles élevés dans leur laboratoire.
“L’espèce emblématique sur laquelle les équipes maltaises veulent travailler est l’oursin car ils ont des stocks qui ont très fortement diminué et ils ont même dû fermer complètement la pêche à l’oursin”, a expliqué Pierre à l’AFP. -Mathieu Nicolai, directeur de Stella Mare, qui dépend de l’Université de Corse.
« Nous avons la capacité d’exporter notre savoir-faire en envoyant nos équipes à Malte pour les aider dans la reproduction des oursins locaux afin de reconstituer les stocks de cette espèce vulnérable, inscrite sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale. pour la conservation de la nature (UICN), a-t-il ajouté. Cette convention est la première collaboration internationale de Stella Mare.
“Nous avons déjà un projet sur les oursins mais Stella Mare est à un stade beaucoup plus avancé, ce sera donc probablement notre premier projet commun”, a confirmé à l’AFP Jurgen Mifsud, l’un des responsables de la recherche et du développement. de l’Agence maltaise des ressources aquatiques.
La convention constitue un « engagement commun en faveur du développement de pratiques durables en matière de pêche et d’aquaculture » des deux îles, a souligné de son côté le PDG de l’agence maltaise, Francis Fabri, souhaitant « protéger l’écosystème marin et soutenir l’innovation ».