Après Halloween, la commence à célébrer Thanksgiving, la fête familiale incontournable aux Etats-Unis

Après Halloween, la commence à célébrer Thanksgiving, la fête familiale incontournable aux Etats-Unis
Après Halloween, la France commence à célébrer Thanksgiving, la fête familiale incontournable aux Etats-Unis

Et si vous fêtiez Thanksgiving cette année ? Comme chaque quatrième jeudi du mois de novembre, un grand nombre d’Américains se préparent à célébrer cette fête traditionnelle qui trouve ses origines au XVIIe siècle. À l’origine, la « fête des récoltes » consistait à prier et à se rassembler de manière festive pour exprimer sa gratitude pour les bénédictions reçues au cours des mois précédents. Aujourd’hui, aux États-Unis, cette fête est laïque. Au programme ? Des retrouvailles entre proches ou en famille, autour d’une belle et grosse dinde rôtie, dévorée entre deux éclats de rire.

C’est du moins l’image que nous avons de notre côté de l’Atlantique, telle qu’elle nous parvient notamment à travers les téléfilms ou les séries. Contrairement à Halloween qui compte de nombreux adeptes, très peu de Français attendent avec impatience ce repas de fête. Ou pas encore. Car d’année en année, les initiatives se multiplient et Thanksgiving se décline par petites touches en .

« Fait maison »

Si les origines de cette fête nationale américaine ne parlent pas aux Français et à leur histoire, sa gastronomie ne les laisse pas indifférents : difficile de résister à cette fameuse dinde scintillante, à la purée crémeuse, à la « tarte aux noix de pécan »… Autant de recettes que l’on peut désormais découvrir et apprendre à préparer, à l’approche de Thanksgiving. A L’atelier gourmand, adresse où nous proposons des cours de cuisine près de Chartres, nous organisons depuis l’année dernière un atelier annuel spécial, suivi d’un repas. Une soirée donnée par un cuisinier venu des Etats-Unis, qui a très vite trouvé son public.

« Quand on parle de cuisine du monde, il y a toujours beaucoup d’intérêt, explique Aurélie, la dirigeante de l’entreprise. Nos clients viennent chercher des plats qu’ils ne savent pas vraiment réaliser et découvrir de nouvelles choses. »

Vendredi soir, à quelques heures des festivités américaines, les cuisiniers en herbe apprendront à farcir et rôtir une dinde, à mijoter une sauce aux canneberges ou à concocter une tartelette aux noix de pécan. Pour 59 euros (il reste encore quelques places à réserver), ils découvriront également les racines de cette tradition et son esprit convivial. « Il ne s’agit pas seulement de cuisiner, c’est aussi de partager et de passer du temps ensemble », souligne Aurélie.

Si c’est un peu plus risqué, rien ne vous empêche de vous lancer seul derrière les fourneaux. Les recettes de repas de Thanksgiving pullulent sur Internet et les réseaux sociaux. Il est aussi possible de tricher et de commander des dindes déjà farcies – et même rôties – en magasin, comme chez Stévenot, rôtisserie basque à Paris, qui propose pour l’occasion des volailles en précommande.

« Comme à la maison »

Pour ceux qui ont la flemme de passer une journée entière en cuisine (ou qui n’ont plus de RTT à déposer avant la fin de l’année), pourquoi ne pas simplement aller au restaurant ? De plus en plus d’établissements passent à l’heure américaine pour Thanksgiving, notamment à Paris. Ce sera le cas jeudi et vendredi aux Cocoricains, dans le 2e arrondissement. Pour la première fois, le restaurant fondé par deux amis franco-américains propose un menu à 29 euros – sur réservation -, avec de la dinde rôtie accompagnée d’une sauce sauce (une sauce à la viande), de la soupe aux cacahuètes ou encore du pain de maïs rôti.

La soirée sera également sous le signe des Etats-Unis au Drugstore, sur les Champs-Elysées. Le restaurant propose une carte imaginée par le chef Eric Frechon avec entre autres des tempuras de maïs croustillantes et une dinde fermière rôtie aux châtaignes. L’addition est un peu plus élevée, comptez 78 euros par repas.

Dans la capitale, certaines adresses incontournables de la gastronomie américaine ne manquent pas ce rendez-vous, comme Joe Allen, la plus ancienne brasserie américaine de Paris. «Nous le faisons chaque année depuis 1972», explique Antoine, le directeur de l’établissement. Il y a beaucoup d’Américains parce que c’est un Thanksgiving traditionnel, ils disent que c’est « comme à la maison », comme chez leur grand-mère. »

Pour 90 euros, les gourmands se régaleront de croquettes de crabe, de dinde farcie, de jambon rôti avec os sauce moutarde ou encore de « tarte au potiron ».

Si le restaurant accueille de nombreux expatriés américains, les Français répondent également à l’appel. « Ce sont principalement des clients qui sont déjà venus et connaissent la qualité du repas. C’est aussi une ambiance plutôt sympa car le restaurant est plein, ça bouge dans tous les sens.

 
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