Sixième au départ et sixième à l’arrivée du sprint ce samedi, Lewis Hamilton a signé le cinquième meilleur temps des qualifications, grâce à l’annulation du temps fixé par Oscar Piastri. Le Britannique, toujours battu par son équipier George Russell même s’il n’a terminé qu’à 0″063, est sorti relativement satisfait de sa séance, où il a surtout pu constater l’écart qui sépare encore la Mercedes W15 de la Red Bull RB20, notamment dans les virages rapides.
En Q1, vous disiez à la radio que vous étiez « lent ». Vous avez terminé cinquième en Q3, êtes-vous satisfait ?
Oui c’était bien.
Avez-vous fait des changements entre le sprint et les qualifications ?
Oui, nous avons fait des changements avant les qualifications et la voiture était meilleure. Nous étions beaucoup plus lents que Max [Verstappen], beaucoup ; c’est fou à quel point ils sont plus rapides [dans les virages] à grande vitesse. Je pense qu’ils étaient 12-13 km/h plus rapides, c’est beaucoup.
Charles Leclerc a dit que Ferrari était beaucoup plus lente dans les virages à grande vitesse pour ne pas compromettre les virages lents, est-ce la même chose pour vous ?
Non, nous n’avons tout simplement pas assez de soutien, nous n’avons fait aucun compromis, c’est tout ce que nous avons en réserve.
L’idée que nous pouvons gagner une course cette année avec un écart d’une demi-seconde comme aujourd’hui est un peu plus éloignée de la réalité.
Est-ce une conséquence de l’évolution de la voiture ?
Je n’ai pas la réponse, honnêtement, si je pouvais prendre un peu d’appui et le mettre à l’arrière, je le ferais, mais ce n’est pas comme ça que ça marche, donc nous allons continuer à travailler pour l’améliorer. Mais l’idée selon laquelle nous pouvons gagner une course cette année avec une demi-seconde d’écart comme aujourd’hui est un peu plus éloignée de la réalité, mais nous devons continuer à travailler.
Vous sembliez plus proche ce week-end, êtes-vous surpris par l’écart avec Max ?
Pas vraiment, je ne dirais pas que je suis surpris. Nous sommes toujours rapides en EL1 et aux essais. Je ne sais pas si c’est le carburant, le moteur ou la stratégie que nous utilisons et que les autres n’utilisent pas. C’est comme ça.
Avec Filip Cleeren et Haydn Cobb
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