Ils étaient environ 200, dans la petite salle municipale de Plounéour-Ménez (Finistère), le mercredi 20 novembre 2024 : des éleveurs du département et des membres des structures qui siègent au comité départemental du loup (DDTM, chambre d’agriculture, fédération départementale de chasse, PNRA, Living Brittany, etc.), tous réunis par la Confédération paysanne pour débattre de la place du loup en Bretagne et de ses conséquences sur l’élevage.
Protéger et compenser
De cette réunion ont émergé des revendications, adressées à la préfecture : la demande de création d’un « comité d’indemnisation », dans lequel siégeraient les syndicats agricoles afin de soutenir les éleveurs ayant subi des agressions, ainsi que la mise en place d’un « système d’information sur les loups ». » (type alerte SMS) qui permettrait d’avertir les éleveurs en cas d’attaque sur leur territoire.
Les participants ont également abordé la question des demandes de dérogations pour les tirs défensifs, les colliers traqueurs de loups, la mise en œuvre expérimentale d’analyses génétiques ou encore les mesures de protection.
En fin de soirée, la Confédération Paysanne du Finistère a rappelé que « l’arrivée du loup est une charge supplémentaire pour les éleveurs en liberté qui font face, à la fois, aux crises sanitaires (MHE, FCO, grippe aviaire), à l’abandon agricole ». , faute de revenus, détaille le syndicat agricole dans un communiqué. Il est temps que l’élevage en liberté soit véritablement pris en compte par les politiques publiques et que des moyens économiques et humains ambitieux soient mis en place. »