Notre Moïse du conservatisme québécois, Éric Duhaime, continue son voyage à travers le désert… mais voilà qu’une oasis se profile peut-être à l’horizon pour ce chef de parti qui n’a toujours pas de député !
Qui doute qu’Éric Duhaime se portera candidat dans Arthabaska ?
Le scrupule du principal intéressé d’annoncer cette candidature avant d’avoir convoqué tous les députés de la circonscription concernée me semble excessif.
Il veut éviter de paraître « parachuté », même si, dans son cas, il s’agirait d’un auto-parachutage.
Je suis d’accord, mais il est naturel qu’un parti vise d’abord à élire son chef et son porte-drapeau.
Éric Duhaime s’inspire-t-il de Denis Coderre, ce spécialiste des dévoilements artificiellement lents dont tout le monde connaît le résultat ?
Jeunesse
À Victoriaville, le week-end dernier, le Parti conservateur du Québec a démontré que sa formation est dynamisée par une jeunesse belle et instruite.
Il n’y avait presque pas de têtes blanches !
Le parti a collecté des fonds ces dernières années.
A senator close to Pierre Poilievre, Léo Housakos, was present in Victoriaville.
Cependant, personne ne doute que le parti de Duhaime n’est pas une branche du Parti conservateur canadien, contrairement au Parti libéral du Québec qui a désavoué Jean Lesage et qui n’est plus qu’une créature subordonnée du parti de Trudeau.
Bon orateur
Un orateur convaincant et éloquent comme Éric Duhaime serait à sa place à l’Assemblée nationale… mais pour nous dire quoi ?
J’aime la partie fiscale de son programme. Sa critique des excès de l’étatisme est excellente !
Mais comment prendre au sérieux un groupe qui revendique encore l’autonomie du Québec au sein du Canada ?
En 2022, Éric Duhaime jouait les antinationalistes et souhaitait assouplir les lois linguistiques.
Aussi méritoire que soit sa ténacité, je ne peux pas souhaiter l’élection d’un homme politique qui serait prêt à privatiser des parties d’Hydro-Québec… qui seraient rapidement rachetées par les Américains ou les Chinois.