Par
Adèle Leberre
Publié le
29 juin 2024 à 18h20
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Vous les avez peut-être aperçus lors du passage de la flamme olympique ou de la fête de la musique. Danseuses tahitiennes ne passent pas inaperçues avec leurs couronnes de fleurs et leur plus, ce long pagne traditionnel. Chan Le Bayon mène ce petit groupe d’amateurs aux déhanchements impressionnants.
Elle découvre tardivement les danses tahitiennes, grâce à ses filles. « Je les ai inscrits à une formation et j’ai débuté en 2015 à Combrit. » Les premiers mois ont été compliqués : « J’ai pleuré ! Il faut des années pour maîtriser le travail des hanches et la grâce. Certains n’y arriveront jamais. Tout dépend de la morphologie du danseur.
20 membres
Chan Le Bayon persiste et se passionne pour ces danses communes à toute la Polynésie. Elle commence à enseigner à Penmarc’h et crée finalement son association Ori na en 2023. Les premiers cours débutent en janvier 2024 à Plomelin.
Une vingtaine de filles, adolescentes (dont ses trois filles âgées de 12, 14 et 16 ans) et adultes les suivent. Chan Le Bayon enseigne notamment l’otea (danses rapides et rythmées) et l’aparima (danses des mains).
Création de chorégraphies, costumes…
La petite troupe a déjà commencé à faire quelques représentations ici et là. Chan Le Bayon s’est donc mise à écrire des chorégraphies et à confectionner des costumes. « Je n’avais jamais cousu de ma vie ! Je choisis les tissus, dessine des modèles et c’est parti ! », s’amuse la danseuse qui est aussi secrétaire dans l’entreprise de peinture de son mari. Elle s’est également découvert un talent pour le dessin que l’on peut admirer sur le logo et les t-shirts de l’association. couronnes de fleurs fraîches sont également faits maison.
Contact : 06 21 21 75 18.
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