Le grief syndical déposé en avril dernier par des employés de l’hôtel de ville de Desbiens visait la mairesse, Ginette Sirois.
Le dépôt du grief a été voté à l’unanimité par le personnel administratif de la municipalité, a alors indiqué le directeur général, Mathieu Simard. Cependant, ce n’est que la semaine dernière que les motifs du grief ont été rendus publics. Le syndicat accuse le maire de harcèlement psychologique ainsi que d’ingérence dans les affaires administratives.
Ginette Sirois, qui nie les deux allégations, ne commente pas davantage pour l’instant, affirmant qu’elle préparera sa défense une fois le rapport d’enquête déposé. « Je dois attendre de voir les conclusions du rapport pour pouvoir commenter intelligemment. D’abord, je dois savoir ce qu’ils considèrent comme de l’ingérence et du harcèlement psychologique. Ensuite, je verrai si je prends des mesures. »
Entre-temps, la maire émet l’hypothèse que les nombreuses questions qu’elle a posées aux employés municipaux au début de son mandat pourraient avoir été perçues comme du harcèlement et de l’ingérence.
Mais si elle avoue s’être posée beaucoup de questions, Ginette Sirois rappelle que lorsqu’elle a été élue mairesse en novembre 2023, la municipalité se retrouvait dans une situation financière écrasante. Dans ce contexte, elle estime qu’il était normal, voire souhaitable, qu’elle exerce son droit « de surveillance, d’enquête et de contrôle sur tous les services et fonctionnaires ou employés de la municipalité », comme le stipule l’article 52 de la Loi sur les cités et villes.
Le rapport d’enquête devrait être déposé prochainement.
