Est-il encore possible d’acheter une maison dans la Nièvre à moins de 100 000 euros ?

Parmi les départements les moins chers de , la Nièvre offre une très large gamme de prix immobiliers aux acheteurs retraités qui souhaitent s’y installer. D’une petite maison de ville à une propriété de caractère.

De l’avis des professionnels de l’immobilier, le marché se porte plutôt bien dans la Nièvre.
Dans ce type de secteur où les prix de vente sont bas, les écarts par rapport aux valeurs de marché ne se produisent pas. Trop cher, le produit ne se vend pas. Ici donc, la correction des prix de vente a bel et bien eu lieu au cours des derniers mois. La baisse moyenne enregistrée par le baromètre Fnaim n’est que de 3,2% (chiffres de juin 2024) en moyenne, mais elle peut être plus importante sur les biens les moins prisés.

Les logements avec beaucoup de travaux à prévoir ou un DPE défavorable sont ceux qui souffrent le plus.

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Aussi, les produits qui se situent en haut du marché, au-dessus de 200 000 €, sont actuellement moins demandés. Certains biens particulièrement prisés résistent cependant. C’est le cas par exemple des belles demeures de caractère en milieu rural qui ont leur clientèle, même à des niveaux de prix élevés.

Appartements rares

A Nevers, les appartements répondant aux critères de la clientèle senior ne sont pas les plus nombreux. Proximité des commerces, ascenseur, résidence calme et sécurisée… Pour réunir tout cela, il faut cibler les constructions les plus récentes, qui se négocient au-dessus du prix moyen du marché. Un beau T4 de 110 m2, dans la résidence des Arcades (ancien couvent des Ursulines), en centre-ville, a été récemment proposé à 164 000 €, soit près de 1 500 €/m2. Cela représente une prime de 30% sur le prix moyen d’un appartement à Nevers.

Une maison de plain-pied en périphérie pour 150 000 €

Ceux qui en ont les moyens pourront également jeter leur dévolu sur l’une des très belles demeures que l’on trouve en centre-ville. Mais là, il faudra mettre sur la table entre 300 et plus de 400 000 € selon les prestations proposées. Là encore, nous sommes bien au-dessus des standards départementaux.
Pour trouver un logement de plain-pied et un terrain à un budget plus raisonnable, les retraités sont souvent amenés à envisager la périphérie très proche de la ville. Pour ce type de bien, en bon état, il faut compter entre 150 et 200 000 €.

Une petite maison entre 70 et 120 000 €

Mais il est possible d’aller encore plus bas, en regardant par exemple une maison de ville en zone rurale. On retrouve ici la proximité des commodités et le petit extérieur. Une petite maison habitable avec quelques rénovations à prévoir, dans une commune comme Luzy par exemple, peut être accessible pour seulement 50 000 €. Des prix qui ne devraient pas surprendre dans un département où le cœur du marché, pour les maisons individuelles, se situe entre 70 et 120 000 €.

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The expert’s opinion: Sébastien Fromager, real estate agent (Remax)

Quels biens peuvent intéresser les retraités à Nevers ?
En ville, les retraités recherchent souvent des appartements sans travaux, avec ascenseur et un petit extérieur, comme un balcon ou une terrasse. Ils sont également très attentifs à la sécurité de leur résidence. La proximité des commerces est également très importante. Souvent, ce sont les résidences les plus récentes qui répondent à ces critères. Les immeubles anciens ne disposent généralement pas d’ascenseur.

Et ceux qui préfèrent une maison ?
Celles-ci sont positionnées en première périphérie, sur des maisons de plain-pied ou avec rez-de-chaussée indépendant et terrain de 500 à 1 500 m2, mais pas plus. Au-delà de ça, l’entretien extérieur commence à faire un peu peur. Les zones les plus prisées restent par exemple les communes de Coulanges ou de Varennes-Vauzelles. Ce type de biens existe aussi dans le centre de Nevers, mais ce sont souvent de très belles maisons qui se positionnent sur des budgets assez élevés.

Les retraités abandonnent-ils les zones rurales ?
Non, nous ne pouvons pas dire ça. En milieu rural, ils auront tendance à se rapprocher des centres-villes et de leurs commerces. On voit aussi des gens acheter une maison en zone rurale qui leur servira de résidence secondaire jusqu’à la retraite, puis de résidence principale ensuite.

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