Le salon de thé associatif et solidaire Au Four Qu’en pensent les autres commerçants du quartier pavé aux façades à colombages ? Nous leur avons posé la question.
“Elle persévère, c’est bien”
A commencer par Miguel Rio, le gérant du bar à bières Le Temple Mousse. “Je suis super heureux, il affiche. Je connais Rwaïda Ayache depuis quelques années (elle a fondé l’association Cookie Dealer qui soutient le projet du salon de thé). Son idée est cool. Et ça dynamisera le Vieux Laval, qui en a encore besoin. Ses locaux sont bien situés et sa clientèle est différente de celle du libraire d’à côté qui dispose également d’un salon de thé. »
Justement, à la librairie d’occasion Vita Nova, qu’en pense-t-on ? «Nous accueillons cela plutôt favorablement, indicates Jean-Christophe Lerouge, bookseller. Après avoir repris l’épicerie et installé la couturière, il y a de quoi se réjouir. » « Les stores fermés, c’est toujours triste, confirms Valérie Lerouge, bookseller. Nous avons un peu suivi le projet Cookie Dealer. Elle persévère, c’est bien. » Rwaïda Ayache a mis un peu plus de trois ans pour trouver un local commercial.
Une vitrine qui fait parler
« L’endroit était tenu secret mais j’avais remarqué un camion garé devant, Laurence Gendry de l’atelier Lel s’amuse. L’emplacement est assez stratégique, non loin de deux lycées, entre le parking de la place de Hercé et celui de la Trémoille. C’est un projet plein de bonnes intentions. Je leur souhaite du succès. »
Il y a quelques voisins qui s’interrogent sur la façade graffiti noir et blanc du salon de thé. L’association a fait appel au collectif de graffeurs Good Good Moods. « On voulait faire parler de nous, ça a été un succès, smiles Rwaïda Ayache. A travers cette vitrine, nous avons également souhaité briser les clichés sur ce street art. Street art éphémère. »