La première marche des fiertés LGBT en Martinique, qui devait se tenir vendredi à Fort-de-France, a été annulée par le collectif d’associations qui l’organisait après la modification du circuit imposée par la mairie.
Ce contenu est bloqué car vous n’avez pas accepté les cookies et autres traceurs.
En cliquant sur ” J’accepte “des cookies et autres traceurs seront placés et vous pourrez visualiser le contenu (Plus d’information).
En cliquant sur « J’accepte tous les cookies »vous autorisez le dépôt de cookies et autres traceurs pour le stockage de vos données sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Vous pouvez retirer votre consentement à tout moment en consultant notre politique de protection des données.
Gérer mes choix
J’accepte
J’accepte tous les cookies
« Une succession d’événements et d’échanges avec la ville de Fort-de-France » a rendu « impossible » la tenue de la « Marche des droits de l’Homme et des fiertés LGBTQIA+ » au centre-ville de la capitale de la Martinique, a déploré KAP Caraïbe.
« Un peu de répit » pour les riverains
Initialement prévue le 29 juin puis avancée d’un jour en raison de la tenue du premier tour des élections législatives anticipées samedi en Martinique, cette manifestation devait être la toute première du genre organisée sur la voie publique en Martinique.
La mairie a justifié un changement de tracé de dernière minute par la nécessité d’offrir aux riverains “un peu de répit” après la Fête de la musique (21 juin).
« Stéréotypes et clichés »
La municipalité a également souligné l’émoi provoqué par l’existence d’une vidéo montrant une danseuse en sous-vêtements et portant une perruque dans les rues du centre-ville de Fort-de-France lors d’une manifestation LGBT la semaine dernière.
Cette réponse de la mairie à « une proposition artistique formulée dans un cadre militant » est « injuste et dégradante », a rétorqué KAP Caraïbe.
L’association a fustigé « les incertitudes permanentes » suscitées par la municipalité jusqu’à la veille de la manifestation et a critiqué « les stéréotypes, les clichés et les préjugés malheureusement présents à tous les niveaux » de la société martiniquaise.
