Seriez-vous prêt à abandonner votre voiture et à utiliser uniquement des modes de déplacement alternatifs ? Il s’agit de la proposition d’Uber qui donnera 1 000 dollars à 175 personnes aux États-Unis et au Canada pour laisser leur voiture au garage pendant un mois.
Entre le 22 juillet et le 25 août, 175 chauffeurs américains et canadiens recevront 1 000 dollars de la part d’Uber pour ne pas utiliser leur voiture. La moitié de cette somme pourra être utilisée pour payer des courses Uberlouer des vélos et des scooters Lime ; 200 $ en bons d’achat pour la location de voiture ou le covoiturage ; le reste financera d’autres modes de transport (bus, métro, tramways, etc.).
Retirer les voitures des routes
Autrement dit : abandonnez pendant un mois votre voiture personnelle au profit de modes de transports alternatifs comme la marche, les transports en commun, le vélo ou le covoiturage. Le chiffre de 1 000 $ est basé sur le coût mensuel moyen d’un véhicule personnel aux États-Unis.
Cette expérimentation, baptisée « One Less Car Challenge », est aussi un coup marketing de la part de la plateforme mais elle n’en reste pas moins intéressante. L’entreprise cherche à déterminer s’il est possible de réduire le nombre de véhicules sur les routes et souligne que sur les 233 millions de voitures particulières en circulation aux États-Unis, 80 millions parcourent moins de 16 kilomètres chaque jour.
« Nous voulons montrer qu’il est possible d’adopter un mode de vie avec moins de voitures, en économisant à la fois de l’argent et des émissions, tout en contribuant à rendre les villes plus vivables » explique Uber. Un test a été tenté en Australie l’année dernière, sur le même principe, et les résultats ont été encourageants : les participants ont constaté qu’ils marchaient davantage, utilisaient plus souvent leur vélo et les transports en commun.
L’entreprise a ensuite conclu que les gens devaient avoir accès à au moins quatre autres modes de transport pour se passer de leur voiture. Cela ne signifie pas que les participants au test australien étaient prêts à vendre leur voiture et à ne compter que sur des alternatives : seuls 5 % d’entre eux envisageaient de passer à l’action dans un avenir proche.
