Par
Maëlys Trimoreau
Publié le
26 novembre 2024 à 18h29
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Ce lundi 25 novembre 2024Marion Chaussonnerie, athlete of para-dressage originally from Argentré-du-Plessis (Ille-et-Vilaine), presented his new horse Look O look.
Un moment de convivialité qu’elle a partagé avec elle partenaires et sponsors. Elle a également présenté ses projets pour quatre ans à venir, dans le but de participer à Jeux paralympiques de Los Angeles en 2028.
Passionnée depuis l’âge de 7 ans
Marion monte à cheval depuis qu’elle est 7 ans. Une passion qui l’a conduit sur les chemins de compétition dès 13 ans. « J’ai toujours aimé ça, je faisais des stages à chaque vacances scolaires. ” Pendant 10 anselle ajoute de bonnes lignes à sa liste de réalisations en jumpinget a même remporté un titre de Champion de France de Pas de deux, en dressage.
Dans mobile En Bretagne, Marion doit se séparer de sa jument qui prend sa retraite après des problèmes de santé. Dans 2018Marion apprend qu’elle souffre d’une pathologie chronique : spondylarthrite ankylosante. « Il s’agit d’une inflammation des articulations qui se traduit par des douleurs au niveau du bassin et des hanches », explique-t-elle.
Au même moment, l’arrivée de son deuxième enfant le fait abandonner sa passion. Marion a fini par s’éloigner des écuries pendant presque trois ans.
Une rencontre qui a tout changé
En 2021, Marion rencontre celle qui deviendra sa coach, Sandrine Clément. A l’époque, Sandrine avait le Haras du Blanmatin in Louvigné-de-Bais (today located in l’Huisserie, in Mayenne).
J’ai d’abord travaillé avec Marion sans avoir connaissance de l’existence de sa pathologie. Quand je l’ai découvert, je me suis demandé comment elle avait réussi à supporter la douleur pendant si longtemps avec ma méthode de travail.
Marion décide donc d’arrêter complètement le saut d’obstacles pour se recentrer sur dressageune discipline bien plus adaptée à ses soucis de santé.
De Djin’ka à Look O Look
Avec Jin’kala jument avec laquelle elle est revenue au haut niveau en 2021, Marion pensait obtenir une qualification pour le Jeux paralympiques de 2024, à Paris. Malheureusement, en mars 2024, Djin’ka est victime d’un problème physique et ne peut plus concourir.
Pour Sandrine et moi, c’est la santé du cheval avant tout. Nous avons donc pris la décision de tout arrêter.
Pour retrouver les chemins de compétitions internationalesMarion Chaussonnerie et sa coach Sandrine Clément ont accueilli en juillet 2024 un nouvel étalon nommé Regarde, regarde. « C’est un KWPN (cheval néerlandais, NDLR) de 8 ans qui n’a pas beaucoup d’expérience à haut niveau, mais qui a un énorme potentiel », assure le cavalier.
Objectif : Los Angeles 2028
Avec cette nouvelle arrivée, Marion repart rêver des Jeux Paralympiques. « Notre objectif est d’être prêt dans quatre ans à participer aux Jeux de Los Angeles ! »
Pour cela, Marion a rejoint la Team Mam : une association qui soutient plus d’une trentaine de sportifs dans une quinzaine de disciplines différentes.
Nous voulons que les athlètes se concentrent uniquement sur leurs performances sportives.
Ainsi, Marion est entourée de professionnels préparation physique, mentalun soutien logistique et suivi médical. C’est aussi la Team Mam qui acheté Look O Look pour le mettre à disposition du cavalier.
« J’ai aussi Erwan Tranchevant, mon palefrenier, qui m’accompagne dans toutes mes compétitions et qui m’aide en veillant au bien-être constant de mon cheval », insiste Marion, certaine d’être bien entouré lui permet de mieux performer.
A moyen terme, les Championnats du monde 2026
La route sera encore longue pour Marion et Look O Look avant d’espérer une qualification aux Jeux. D’ici là, le coureur espère participer à la Championnats du monde de para-dressage en 2026.
Et pour la suivre dans cette aventure, elle compte sur elle partenairesqui lui permettent de financez vos saisons Car, souligne-t-elle, « la plupart des para-athlètes ne sont pas des professionnels et ne reçoivent que très peu d’aides financières ».
Ceux-ci sont donc proches de 30 000 euros qui sont nécessaires chaque année pour permettre à Marion de performer à un niveau élevé. « Ce budget total de fonctionnement comprend les frais des compétitions nationales et internationales, les frais fixes, les frais des cavaliers et les frais des chevaux », explique-t-elle.
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