Une jeune fille de 14 ans, atteinte d’un handicap mental sévère, aurait subi des violences sexuelles au sein de l’Institut médico-éducatif (IME) de Draveil (Essonne). Ses parents ont porté plainte après avoir découvert des bleus à l’intérieur de ses cuisses début octobre 2024, rapporte Le Parisien . Ils l’ont emmenée chez un gynécologue qui a constaté l’absence d’hymen.
“Vu son état, elle ne peut pas avoir de relations sexuelles consensuelles, c’est impossible”assure sa mère dans les colonnes du quotidien francilien. Atteinte du syndrome de Prader-Willi, la jeune fille est quasiment muette et a l’âge mental d’un enfant de 4 ans. Depuis la découverte de ses bleus, elle n’est plus revenue dans l’établissement qui l’accueille depuis 2015.
“Nous n’abandonnerons pas”
Une enquête a été ouverte après le dépôt de plainte du couple. En attendant des réponses, les parents de l’adolescent pointent du doigt l’IME. “Nous n’abandonnerons pas tant que nous ne connaîtrons pas la vérité”préviennent-ils. De son côté, l’établissement a assuré se tenir debout “à la disposition de la police” pour que le « la vérité soit mise en lumière ».
Comme nos collègues de France 2 Selon un récent rapport, les enfants handicapés sont particulièrement vulnérables aux violences sexuelles. En 2023, un adolescent de 15 ans atteint d’une déficience intellectuelle sévère a été agressé sexuellement par un éducateur dans son IME situé à Paris. Il a réussi à raconter ce qui lui était arrivé en communiquant grâce à des pictogrammes et six familles ont ensuite porté plainte.
Pour en savoir plus : lisez l’article de parisien .
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