“J’arrive avec beaucoup d’enthousiasme”, les premiers mots du nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles

“J’arrive avec beaucoup d’enthousiasme”, les premiers mots du nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles
“J’arrive avec beaucoup d’enthousiasme”, les premiers mots du nouveau préfet de Seine-Saint-Denis, Julien Charles

Près de 800 kilomètres séparent Pau de Bobigny. Ce voyage est celui que vient de faire Julien Charles, passer du poste de préfet des Pyrénées-Atlantiques à celui de préfet de Seine-Saint-Denis. Sa nomination au Conseil des ministres date du 6 novembre. Il remplace Jacques Witkowskiqui a été nommé préfet de la région Grand Est un mois plus tôt.

A 49 ans, le CV de Julien Charles est plutôt classique pour le rôle. Né dans le Cantal, il a étudié à Sciences-po puis à l’ENA, avant d’occuper plusieurs postes à la sous-préfecture. Il a été secrétaire général des affaires régionales à la préfecture de l’Île-de-, aux côtés de Michel Cadot, de 2018 à 2020. Il a ensuite été nommé préfet de Saône-et-Loire, puis des Pyrénées-Atlantiques.

La sécurité comme priorité

J’arrive avec beaucoup d’enthousiasme», souligne-t-il lors d’un premier rendez-vous avec la presse ce lundi. “Nous sortons d’une période passionnante pour le département, celle des JO, où de nombreux projets ont vu le jour. J’arrive aussi conscient des défis à relever en matière de logement, d’emploi, de sécurité« La sécurité, premier domaine prioritaire de travail, précise le préfet qui aura »une démarche partenariale avec le préfet de police de Paris, également compétent sur le territoire, mais aussi en coopération avec les maires, la justice, les opérateurs de transports, les propriétaires…

Julien Charles a également identifié un fort besoin de service public, en Seine-Saint-Denis plus qu’ailleurs. “Ma responsabilité est que les services de l’État répondent du mieux qu’ils peuvent, au meilleur coût.» indique le haut responsable. En ces temps de rigueur budgétaire, alors que la colère gronde chez les élus locaux, à qui le gouvernement a demandé de faire des économies, Julien Charles tergiverse : «attendons la fin des discussions budgétaires« . Il est optimiste quant à sa capacité à développer de bonnes relations avec les maires du département : «J’ai l’intention d’avoir un lien direct avec eux. Il y en a 40 ici, ce sera plus facile que dans les Pyrénées-Atlantiques où il y en a plus de 500 !

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