Officiellement, le NFP n’a plus de candidat à Blois. C’est par un communiqué venant directement des instances nationales de LFI que La nouvelle est tombée ce mercredi 27 juin dans l’après-midi. : “La commission électorale de La France Insoumise a été informée aujourd’hui de tweets à caractère antisémite publiés il y a six ans par un candidat désigné aux législatives.” Le parti explique avoir procédé vérifications pour déterminer si Reda Belkadi avait violé ou non la charte d’engagement que chaque candidat devait signer, et dans lequel il s’engage à « rejeter tous propos, comportements et violences sexistes, racistes, antisémites, LGBTIphobes et toute discrimination ». C’est ainsi que le comité électoral de La France Insoumise a décidé de retirer sa candidature à Reda Belkadi dans la première circonscription du Loir-et-Cher. Il annonce également qu’il va saisir le comité pour le respect des principes «pour obtenir son exclusion immédiate de La France Insoumise» réaffirmant également « son engagement absolu dans la lutte contre l’antisémitisme et toutes les formes de racisme. »
La réaction de Reda Belkadi
C’est via ses réseaux sociaux que le candidat défait a choisi de s’exprimer ce mercredi après-midi : « J’ai découvert, stupéfait, des dizaines de tweets absolument inacceptables que j’avais publiés il y a plusieurs années. Ils traduisent un manque cruel à cette époque de formation et d’éducation. concernant plusieurs questions, notamment l’antisémitisme » explique Reda Belkadi, précisant “avoir évolué” et se disant « fier de l’activiste » ce qu’il est devenu. Sur le retrait de son investiture, il dit l’accepter « avec humilité, dans le contexte, c’est une décision juste ». Enfin, Reda Belkadi s’adresse ses excuses « à tous ceux qui ont pu être déçus » par ses propos passés qui sont, selon lui, “le fruit d’un jeune homme sans formation, sans références politiques, comme tant d’autres dans notre pays”. C’est sur ces mots que s’achève son explication, sans préciser s’il maintient ou non sa candidature, ni aucune éventuelle indication de vote. Mais la gauche blésoise traverse une grosse tempête. Le PS 41 annonce également qu’il retire son soutien. «Nous appelons au blocage du Rassemblement national» raconte à Sweet FM son premier secrétaire, Christophe Chapuis, qui déplore implicitement que la candidature de Marc Gricourt n’ait pas été retenue d’emblée.
