Peine de prison ferme, il conduisait après avoir fumé du crack dans l’Indre

Peine de prison ferme, il conduisait après avoir fumé du crack dans l’Indre
Peine de prison ferme, il conduisait après avoir fumé du crack dans l’Indre

Une première fois en janvier, une deuxième en juillet, et ce lundi 25 novembre 2024. Pour la troisième fois de l’année, le trentenaire comparaissait devant le tribunal judiciaire de Châteauroux pour de multiples infractions routières. Le jeudi 21 novembre 2024, il a été interpellé alors qu’il tentait d’échapper à un contrôle de gendarmerie. L’homme a été immédiatement placé en cellule de dégrisement.

« Que se passe-t-il s’il y a une voiture devant ? »

Le conducteur a été contrôlé positif à la cocaïne, “c’était du crack”précise-t-il lors de l’audience. Positif au cannabis, qu’il dit avoir confondu avec du CBD, et avec un taux d’alcool de 0,57 g par litre de sang, résultat de la vodka et des bières consommées pendant la nuit, répète-t-il. « J’ai attrapé un sanglier en rentrant chez moi, je ne me sentais pas bien. C’est pourquoi j’ai utilisé cette nuit-là.il explique aux juges.

Son parcours thérapeutique est décousu, insuffisant pour lutter contre la dépendance. Il conduisait également sans permis de conduire valide. “Je ne savais pasassure le prévenu, Je viens de l’avoir. Pour moi, j’étais en règle. » Il s’est vu interdire de conduire pendant six mois après sa condamnation en juillet.

Un an fermé

« Tant que c’est un sanglier, ça va. Que se passe-t-il s’il y a une voiture devant et que vous tuez un enfant ? »demande l’un des juges. » note-t-il sans enthousiasme. « Il (le sanglier) n’est pas mort. »

Pour le tribunal, ce n’est pas « absolument pas conscient ». “Ce que je vois, c’est quelqu’un qui ne pense qu’à lui-même”insiste le juge.

Pour son avocat, “c’est dans la gestion de son addiction que réside le problème”. M.e Dubois-Dinan a plaidé pour une peine de prison qui “permet de se protéger” et qui “n’est pas une sentence d’exclusion, mais un temps de réflexion personnelle”.

Le tribunal l’a condamné à dix-huit mois de prison, dont six avec sursis avec sursis (soit un an), et à 200 euros d’amende. Huit mois de peine avec sursis, liés à sa condamnation en janvier 2024, ont également été révoqués. Les juges ont ordonné son maintien en détention.

 
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