Douze candidats ont participé cette année à la 19ème saison de L’amour est dans le pré. Parmi eux, Manuela, éleveuse de poules d’ornement en région Centre Val-de-Loire. Avec Karell, elles étaient les seules femmes du programme : toutes deux étaient réunies autour de Karine Le Marchand pour parler de leur parcours, revenir sur les moments forts, notamment leur séjour à la ferme, et parler de l’avenir. Des échanges qui ont été enregistrés en septembre dans un camping d’Arcachon. Quelques semaines après ce tournage final et au moment où l’épisode a été diffusé, Multi-Loisirs J’ai pris des nouvelles de Manuela.
“Si j’avais eu un coup de coeur…» : Manuela revient sur son aventure dans L’amour est dans le pré
Multi-Loisirs : Après la fin du séjour de vos prétendants à la ferme, qu’avez-vous ressenti ?
Manuela : Pas très bon. Ce moment a été difficile : je me suis retrouvé avec deux garçons très sympas, mais je me rends compte que ça ne marche pas. Tout le monde me dit qu’ils sont super sympas… C’est vrai, mais ce n’est pas forcément suffisant. Les gens ne veulent pas entendre ça. Bien sûr, je sais que j’ai ma coquille, mais si j’avais eu le béguin pour quelqu’un, j’aurais pu m’en débarrasser. C’était difficile de me voir à la télé.
Est-ce que cela a suscité des émotions ?
Oui, je pensais que c’était réglé, car le tournage avait eu lieu en mars et j’en avais parlé avec la psychologue de la série. Je me rends compte que c’était une semaine difficile, je ne voulais pas blesser les garçons d’autant plus que j’ai vite compris qu’il manquait quelque chose. C’est vrai que quand Pierre part, je suis triste : Je suis triste de voir que ça n’a pas fonctionné.
Après le départ de Pierre et Didier, avez-vous relu les lettres que vous aviez reçues ?
Nous avons récupéré les lettres à la sortie du bilan. J’avais un coursier qui se démarquait, qui aurait dû venir au speed dating, mais qui n’a pas pu venir. Nous avons discuté un peu après l’examen, avant qu’il ne s’apaise rapidement. Il m’a écrit en février et je l’ai appelé en septembre pour lui dire «Bonjour, c’est Manuela, es-tu toujours disponible ?« C’est un peu délicat !
Vous vous êtes retrouvé dans la peau des prétendants en le contactant !
C’était facile au début de l’aventure car les hommes venaient vers moi pour me parler, puis il fallait que je décroche le téléphone et que je passe à l’action. J’ai hésité un peu, puis je me suis souvenu du courage qu’ils avaient eu pour écrire. Je ne pouvais pas laisser passer cette opportunité.
Comment se sont déroulées les retrouvailles avec les agriculteurs de la saison lors du bilan ?
Génial ! Nous nous sommes retrouvés avec complicité et légèreté. C’est aussi ce que je retiens de l’émission. Nous vivons une aventure particulière et cela crée un lien particulier. Tout le monde se soucie de ce qui arrive aux autres. Il n’y a pas de prétention.
Revenir sur votre séjour à la ferme avec Karine Le Marchand n’a pas été trop compliqué ?
Oui, évidemment. Karine le fait bien, même si elle appuie là où ça fait mal, c’est pour nous aider à avancer. Je n’ai pas eu une mauvaise expérience. Elle le fait avec tellement de gentillesse que ça marche. Et puis nous étions ensemble avec Karell : je ne suis pas amateur de sororités et de compagnie mais j’ai vécu ce moment comme un échange entre trois grandes sœurs.
“j’ai ri» : Manuela revient sur ce que le show lui a apporté L’amour est dans le pré
La série vous a-t-elle fait découvrir un nouvel aspect de votre personnalité ?
Être capable de lâcher prise. Attention, je sais comment faire, mais L’amour est dans le pré cela m’a facilité la tâche. Par exemple, je suis partie au bilan plein de principes : je ne mettrai pas de maillot de bain, personne ne me verra chanter au karaoké et puis à un moment donné… Moi qui suis très souvent aux commandes, j’ai ri toute seule en voyant je le fais. Je voulais profiter de ce moment car c’était peut-être la dernière fois que nous allions être ensemble.
Avez-vous fait la paix avec votre sensibilité ?
Je ne suis pas sûr, mais il y a des choses que j’accepte davantage. J’ai réussi à me regarder avec bienveillance alors que je ne pensais pas pouvoir le faire. Cette sensibilité me demande beaucoup d’énergie, j’aimerais être plus légère sur ce sujet.
Que pouvons-nous vous souhaiter ?
Trouvez un homme gentil, percutant et avec un œil pétillant ! (elle rit)