Pour le capitaine d’Illac, Gauthier Bonnefoy, ce premier tour de Coupe de France face à Sète, 7ème de Ligue A, ne sera ni un match de gala ni une bonne préparation pour la suite du championnat. « Sète est plus fort que nous sur le papier car il joue en division supérieure mais nous voulons bien faire les choses car c’est une rencontre qui nous tient à cœur », explique-t-il. Nous allons l’attaquer avec agressivité totale et sans aucun complexe.
Il espère que l’expérience qu’il a vécue en Ligue A la saison dernière lui sera bénéfique : « On a réussi à ne pas avoir de complexe d’infériorité. Nous savions que nous étions en dessous toute la saison, mais nous avons tenté notre chance à chaque fois. C’est exactement ce que nous allons faire dans ce match. Si ça se passe bien, sinon nous aurons au moins l’honnêteté de nous regarder dans le miroir et de nous dire que nous y sommes allés avec toutes nos armes.
Du royaume du passé
On pourrait penser que pour lui, le Sétois d’origine, l’Arago où il a effectué sa formation, garde une place à part. Ce n’est rien de plus. Il le clame sans détour : « Aujourd’hui, mon club préféré, c’est l’AS Illac. C’est lui qui m’a accueilli et m’a accordé sa confiance que personne d’autre ne m’avait accordée jusque-là. Je ne m’identifie plus du tout aux dirigeants et au staff d’Arago. Je ne suis pas d’accord avec leur direction et bon nombre de leurs décisions. C’est mon club formateur mais c’est désormais du passé. Les gens qui me tenaient à cœur et qui m’ont fait aimer ce club ne sont plus là aujourd’hui.
Et de conclure avec amertume : « Désormais, l’Arago me laisse plutôt indifférent et l’ASI volley l’a largement remplacé. Cependant, j’ai encore quelques bons amis parmi les joueurs que j’apprécie sincèrement et avec qui je joue à la plage l’été. Mais avec le staff et les managers, nous sommes très éloignés. Cela ne me dérange pas de dire ça. Je suis aussi indifférent à leurs yeux qu’aux miens. »
Le match
Coupe de France (1er tour) Saint-Jean d’Illac (Ligue B) – Sète (Ligue A), ce mardi 26 novembre, à 20 heures, à la salle Pierre Favre de Saint-Jean d’Illac.
