L’agrandissement de l’hébergement se poursuit à la SPCA Montérégie – .

L’agrandissement de l’hébergement se poursuit à la SPCA Montérégie – .
L’agrandissement de l’hébergement se poursuit à la SPCA Montérégie – .

Le projet d’agrandissement de la SPCA Montérégie avance. Le refuge pour animaux, qui existe sans subventions gouvernementales, met en avant ses 35et année d’existence.

La construction du nouveau bâtiment génère des coûts de 2,7 millions de dollars. Linda Robertson, fondatrice de l’endroit, mentionne avoir récolté plus des deux tiers de la somme. C’est grâce à la contribution des donateurs que l’organisme survit. « Durant toutes ces années, nous n’avons pas reçu un sou du gouvernement », affirme Mme Robertson.

La directrice du refuge nous fait part d’une des façons dont elle peut obtenir du financement. « Il y a des gens qui n’ont pas de famille. Ils meurent et nous sommes sur le testament. » Les dons viennent même parfois de l’extérieur du Québec.

Environ 150 animaux

Linda Robertson estime qu’une cinquantaine de chiens et une centaine de chats vivent dans ses murs. Parfois, Mme Robertson trouve un chien attaché à un arbre du refuge, abandonné, sans message. Au fil des ans, elle a reçu de nombreux animaux, notamment issus de saisies, dont des chevaux. Pour nourrir tous ces animaux, il faut de la nourriture. Une partie provient aussi des offrandes.

À la SPCA de la Montérégie, certains animaux y vivent depuis une dizaine d’années. Aucun d’entre eux ne sera euthanasié.

Camping pour chiens

Les travaux devraient être terminés en octobre. Le bâtiment sera prêt à accueillir les chiens avant l’arrivée du froid. « Je pense qu’ils se portent bien en attendant. C’est comme du camping pour eux », dit Robertson en riant.

Une pandémie instable

Durant la pandémie, le nombre d’adoptions d’animaux a augmenté de façon importante à la SPCA Montérégie. Mme Robertson rapporte qu’un nombre considérable d’entre eux ont été retournés dans des refuges une fois la crise passée. « L’augmentation des frais vétérinaires et du coût de la nourriture pour animaux de compagnie accable certaines personnes, qui ont de plus en plus de difficulté à subvenir aux besoins de leurs animaux », explique Mme Robertson. Elle cite le décès d’un propriétaire, la maladie ou les règlements de location comme raisons pouvant mener à l’abandon d’animaux.

À son ouverture en 1989, le refuge était situé dans le parc industriel de Chambly. Après un passage à Notre-Dame-de-Bonsecours, il a pris racine à Sainte-Angèle-de-Monnoir en 1996. Une douzaine d’employés travaillent à la SPCA Montérégie. Des bénévoles font également partie de cette équipe.

  • Linda Robertson estime qu’une centaine de chats vivent au refuge.

  • En attendant le nouveau bâtiment, les plus gros chiens vivent dehors.

 
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