Crise du logement | Les associations tirent la sonnette d’alarme à l’approche du 1er juillet – .

Crise du logement | Les associations tirent la sonnette d’alarme à l’approche du 1er juillet – .
Crise du logement | Les associations tirent la sonnette d’alarme à l’approche du 1er juillet – .

Moins d’une semaine à partir de 1est En juillet, les organismes d’habitation, d’itinérance et de santé mentale ont lancé un cri d’alarme auprès du gouvernement du Québec. Epuisées par l’ampleur de la crise du logement, les organisations réclament la création d’un comité gouvernemental sur le logement.


Publié à 12h26

Mis à jour à 12h31



« Nous avons mis un pansement sur une hémorragie. Dans la situation actuelle, il n’y a pas de lumière au bout du tunnel à court, moyen ou long terme pour les personnes en situation d’itinérance », a déclaré Cédric Dussault, porte-parole du Regroupement des comités d’habitation et des associations de locataires. du Québec, lors d’une conférence de presse mardi.

L’année dernière, au lendemain du 1er juillet, les organisations n’ont pas connu d’accalmie. Les locataires qui craignent de se retrouver à la rue appellent leur ligne téléphonique toute l’année. Les organisations craignent que cette année soit pire. « Se retrouver à la rue peut arriver en une journée, mais en sortir peut prendre des années », explique Anne-Marie Boucher, coordonnatrice du Regroupement des Ressources Alternatives en Santé Mentale du Québec.

L’organisme PAS de la rue a également constaté une hausse de la demande. L’organisation a servi 40 % de repas en plus cette année. L’année dernière à pareille époque, il accueillait en moyenne 63 personnes chaque jour. Aujourd’hui, ce chiffre s’élève plutôt à 89.

Même son de cloche du côté du Comité d’habitation du Plateau Mont-Royal. Les locataires qui perdent leur logement peinent à trouver un logement abordable non seulement dans l’arrondissement, mais aussi à Montréal, lorsqu’ils s’éloignent des grands centres.

À l’Oasis de Lotbinière, la crise est telle que l’organisme a recommandé des personnes vers des logements abordables ou d’urgence à Québec et à Lévis. En quittant leur environnement, ces personnes perdent alors leur filet social. «C’est fatiguant et épuisant de devoir faire des tours de magie quand on n’a pas de baguette magique pour faire apparaître des logements abordables ou sociaux pour des personnes aux revenus limités», a témoigné Édith Lambert, directrice générale de l’organisme. .

Les organisations ont toutes signalé des équipes à bout de souffle. « Depuis Thanksgiving, nous avons couru un sprint et […] nous ne voyons aucune possibilité de s’arrêter et de faire une pause », a déclaré Céline Duclap, coordinatrice du PAS de la rue.

Les ressources débordent et le financement est insuffisant, selon les organismes. Lors des compressions de personnel, la tâche reste la même. « On est épuisés parce qu’on fait le travail de cinq à trois. On ne peut pas toujours demander à nos équipes d’aller plus loin », conclut Roseline Hébert-Morin, du Comité d’habitation du Plateau Mont-Royal.

 
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