Par
Thierry Roussin
Publié le
24 novembre 2024 à 16h22
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258 personnes ont assisté au repas des seniors de L’Aigle (Orne), dimanche 17 novembre à la salle Jacques-Michaux. autour des doyens Suzanne Moiteaux et André Crestaux95 et 93 ans. Ils étaient entourés d’élus locaux, Philippe Van Hoorne maire, Nathalie Lenôtre adjoint chargé des affaires sociales, et l’adjoint Véronique Louwagie.
Crime de lèse-majesté
Le traiteur, habitué à ce type de festin, avait cuisiné une coquille Saint-Jacques, un magret de canard et un Lichou caramel vanille. Des plats savoureux, mais le traditionnel trou normand est toujours le bienvenu pour faciliter la digestion.
Sauf que, crime de lèse-majesté, ce trou normand n’était qu’une boule de glace vanille, sans la moindre goutte de calvados. Le sang des Aiglons, férus d’habitudes locales incontournables, ne coula qu’un tour et l’émeute couvait, avant qu’un invité ne parte à la recherche d’une ancienne réserve réputée.
C’est ça le vrai trou normand
L’incident diplomatique, les lancers de serviettes et les duels à la fourchette ont été évités de peu. C’est là que l’on voit le degré (NDLR, une quarantaine pour être précis) d’attachement de nos aînés à cet exhausteur de papilles.
Parce que le trou normand n’est pas qu’un bistrot où Bourvil et Brigitte Bardot tourné. C’est avant tout une coutume gastronomique normande qui, lors des longues fêtes, permet de préparer l’estomac à la suite. Pour les plus fragiles, on l’accompagne d’une boule de glace à la pomme. Une glace seule s’appelle une glace, pas un trou normand.
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