La candidature de Raphaël Arnault, candidat du Nouveau Front populaire dans la première circonscription du Vaucluse, a donné lieu à un flot de fausses accusations orchestrées par les médias d’extrême droite et reprises par les grands médias : le candidat serait violent, le S dossier, sans parler de l’accusation de glorification du terrorisme.
Dès l’annonce de sa candidature, elle a provoqué un tsunami dans les rangs de la gauche vauclusienne. Un candidat du GDS (Gauche Démocratique et Sociale), mécontent de ne pas avoir été désigné par la gauche locale, a tenté par tous les moyens de se présenter comme candidat. Il a trouvé le soutien de la mairie d’Avignon et du sénateur PS, Lucien Stanzione, qui n’hésite pas à relayer les arguments fallacieux de la presse d’extrême droite pour justifier une candidature dissidente. C’est une stratégie habituelle de la mairie d’Avignon et du PS local de vouloir préserver leurs baronnies locales au mépris de toute approche unitaire.
Le PS local contre LFI
Localement, le problème n’est pas une histoire de candidats parachutés mais plutôt celui d’une candidature LFI : la mairie et le PS ont réservé le même sort aux candidats LFI lors des élections précédentes. Avant même l’annonce de la candidature, le PS s’est exprimé dans la presse pour annoncer qu’il y aurait une candidature dissidente. Celui-ci apparaît sous l’étiquette de Front populaire, semant ainsi la confusion dans la captation des voix du Nouveau Front populaire.
Cette posture est d’autant plus dangereuse que le département compte cinq circonscriptions, dont quatre sont aux mains du RN. En 2022, la première circonscription du Vaucluse passe de peu aux mains du RN. Il n’a fallu que 400 voix au candidat LFI pour remporter cette circonscription.
«Le candidat dont nous avions besoin»
Raphaël Arnault peut compter sur les militants de LFI, du NPA-l’Anticapitaliste, du PC, de l’EÉLV et de plusieurs collectifs locaux pour faire barrage au RN. Une première AG de campagne a réuni près de 100 militants déterminés à soutenir le candidat du NFP, après une conférence de presse qui a convaincu les plus hésitants : «C’est le candidat dont nous avions besoin»certains se confient.
Pour faire barrage à l’extrême droite, dans cette séquence politique historique, il est indispensable d’avoir la parole de gens engagés, sur le terrain. Raphaël Arnault et Mathilde Millat, son adjointe militante NPA-l’Anticapitaliste à Lyon, ont l’expérience d’une campagne législative. Elle et lui ont été candidats à une circonscription de Lyon en 2022 et ont le bagage théorique pour affronter les thèses nauséabondes de l’extrême droite. Ils l’ont déjà prouvé.
Une équipe déterminée
Campagnes sur les marchés, devant les écoles, porte-à-porte dans les quartiers populaires…, Raphaël Arnault, avec une équipe militante déterminée, gagne la confiance des jeunes, populations abandonnées par des décennies de politiques libérales développées par l’équipe municipale d’ici. Il multiplie les interventions contre le bloc bourgeois comme en témoigne son arrestation d’un Gabriel Attal agressif dans les rues d’Avignon. Contre la confusion de la candidature dissidente, il appelle à la responsabilité collective face à l’extrême droite et à tous ses alliés, à l’unité de toutes les forces politiques, syndicales et associatives, non par dogme politique mais par nécessité : « Nous avons un ennemi commun, c’est l’extrême droite ! »
Le NPA-Anticapitaliste d’Avignon est engagé dans sa campagne pour faire entendre une voix anticapitaliste qui relie les luttes électorales, contre la politique antisociale de Macron qui ouvre la voie à l’extrême droite et contre le Rassemblement National !
Correspondant
