Désireux de remettre son titre en jeu, Sébastien Smargiassi remporte cette année encore l’épreuve du duathlon. Le temps lui donne accès au Championnat du monde de triathlon, en Italie au pied des Dolomites, le 28 septembre 2024. Le nouvel objectif de cet athlète non professionnel, dont l’objectif de victoire n’est jamais une option…
Sébastien Smargiassi rassure : la mécanique fonctionne toujours aussi. Le 8 juin, à Namur en Belgique, il est venu mettre son titre en jeu… Pour repartir avec !
Sur ce court trail duathlon) devant environ 300 concurrents et un plateau en hauteur.
Evidemment à ce niveau c’est dur ! Mais ça fait 20 ans que je gagne, j’ai 37 ans aujourd’hui, et le plaisir vient de gagner.
Une victoire mais aussi un temps de qualification pour les Championnats du Monde, dont la prochaine manche en Italie, berceau des Smargiassi, constitue le prochain objectif.
“J’avais hâte de voir si cela se produisait cette année, explains Sébastien Smargiassi. En raison des fortes pluies des jours précédents, les conditions étaient particulières. A pied, c’était serré mais c’est la technique, à vélo, qui a fait la différence. “
Une sacrée victoire malgré une absence d’entraînement régulier en début d’année, l’activité professionnelle occupant une grande partie de ses journées. « Je n’avais que 350 km de VTT au compteur et l’entraînement est géré en fonction de l’activité dans le garage. Je suis arrivé une semaine auparavant à Namur, et c’est là que je m’entraînais comme un pro, quatre fois par jour.
Cette victoire est aussi celle de tout le monde dans le garage. Ils me permettent de faire tout cela.
Malgré tout, conscient de sa forme après une série de victoires à Saint-Jean-du-Pin, Domessargues et Aven de Méjannes-le-Clap, il s’est néanmoins présenté à Namur avec sa médaille d’or et une entorse ! Pris en charge par Kevin Paulsen, Sébastien Smargiassi, non professionnel, puise aujourd’hui autant dans cette psychologie teintée de ce goût de gagner que dans la gestion de l’effort nourrie de maturité.
« Evidemment à ce niveau c’est dur ! Mais ça fait 20 ans que je gagne, j’ai 37 ans aujourd’hui, et le plaisir passe par la victoire. On pense aux efforts fournis sous la pluie, le vent, le froid et c’est une source de motivation car il n’est pas question de perdre… Mais cette victoire est aussi celle de tout le monde dans le garage. Ils me permettent de réaliser tout cela.»
