“C’est la dix-septième fois que notre entreprise est prise pour cible et aucune enquête n’a abouti”

“C’est la dix-septième fois que notre entreprise est prise pour cible et aucune enquête n’a abouti”
“C’est la dix-septième fois que notre entreprise est prise pour cible et aucune enquête n’a abouti”
“C’est la dix-septième fois que notre entreprise est prise pour cible et aucune enquête n’a abouti”

Dans la nuit du 21 au 22 novembre, cinq engins de chantier ont été détruits par les flammes dans la commune d’Aleria. Ils étaient postés pour réaliser des travaux de terrassement en vue de la construction d’une cave à vin. L’entreprise ciblée est une des filiales du groupe Brandizi.

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Les faits se sont déroulés dans la commune d’Aléria dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 novembre.

Vers 1 heure du matin, les pompiers de Ghisonaccia et d’Aleria interviennent sur un incendie impliquant cinq véhicules de chantier. Les engins de terrassement ont été entièrement détruits par les flammes. Aucun blessé n’a été signalé.

Selon nos informations, l’origine du sinistre serait criminelle. Les véhicules étaient stationnés en prévision de travaux en cours sur une cave à vin.

Une inscription – « Brandizi attenti » – hostile à l’entreprise du même nom, chargée de réaliser les travaux, a été découverte sur place.

« Ce n’est pas la première fois que notre entreprise est ciblée ; c’est la dix-septième fois depuis 1996 et aucune enquête n’a encore abouti, se désole Petrughjuvanni Torre, président de SAS Terraco, une des filiales du groupe Brandizi. Il est peut-être temps pour les services d’enquête d’aller au fond des choses.»

Créé en 1984, le groupe Brandizi est un poids lourd de l’économie insulaire dans le secteur de la construction. Elle compte 320 salariés et est composée de sept filiales.

En mars 2023, son président, Patrick Brandizi, a été condamné par la cour d’appel de Bastia à 2 ans de prison dont 6 mois avec sursis pour « abus actif de biens sociaux, corruption et trafic d’influence ». Il lui a été interdit de diriger une entreprise pendant cinq ans.

Concernant les cinq appareils incendiés, «Une enquête pour destruction par des moyens dangereux a été ouverte»indique Jean-Philippe Navarre, procureur de la République de Bastia.

La Section de recherches de la gendarmerie corse est chargée des investigations.

 
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