“Ils sont terrifiés”, en Aveyron, un couple violemment agressé par un homme armé d’une… matraque !

“Ils sont terrifiés”, en Aveyron, un couple violemment agressé par un homme armé d’une… matraque !
“Ils sont terrifiés”, en Aveyron, un couple violemment agressé par un homme armé d’une… matraque !

Un homme, né en 1965, a été placé en détention provisoire à la suite d’une violente agression contre sa sœur et son beau-frère, à Conques-en-Rouergue le 14 novembre.

« Un homme à la dérive ». C’est ainsi que se présente André T., né à Decazeville en 1965. Jeudi 14 novembre, le quinquagénaire, résidant à Espalion depuis de nombreuses années, s’en est violemment pris à sa sœur et à son beau-frère avec l’aide d’un club ! Selon les premiers éléments de l’enquête, il aurait pénétré dans leur propriété de Conques-en-Rouergue alors que le couple déjeunait. Il aurait ensuite frappé sa sœur à plusieurs reprises, cette dernière souffrant d’une fracture du tibia et de plusieurs autres blessures : une ITT de 40 jours lui a été prescrite. Son mari a reçu une balle dans la tête. Il présente plusieurs blessures au cuir chevelu et la phalange d’un doigt, l’index, a été amputée suite à cette violente agression. En début de semaine, le tribunal a ouvert une information judiciaire pour faits de violences aggravées ayant entraîné une incapacité permanente, passibles de quinze ans de prison.

Patrimoine familial

Selon nos informations, ce déchaînement de violence trouve son origine dans une histoire d’héritage. André T., en mauvais termes avec sa sœur depuis une dizaine d’années, aurait “non encapsulé”selon les enquêteurs, après avoir soupçonné sa fille cadette d’avoir dilapidé et détourné l’héritage… Plusieurs plaintes avaient déjà été déposées au civil. Expertisé par des psychiatres, l’auteur présumé aurait déclenché « un fond paranoïaque » suite à cette querelle de famille. L’altération de son discernement au moment des faits a été constatée par une première expertise psychiatrique.

« Terrifié »

Depuis plusieurs années, l’homme souffrait également de dépression et d’une situation financière précaire. Au chômage, après une carrière dans le BTP, il dormait depuis peu dans sa voiture et n’avait formulé aucune demande de revenu minimum, le RSA. Présenté devant les magistrats ruthènes ce lundi 18 novembre, il a été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès. L’avocat des parties civiles, M.e Pauline Loubière, a exprimé la « peur » de ses clients depuis les événements. « Ils sont terrifiés à l’idée qu’il vienne finir ce qu’il a commencé… », confie-t-elle.

Lors de ses différentes auditions, l’Espalionnais a reconnu les faits.

 
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