Le sénateur (Les Républicains) du Doubs Jacques Grosperrin a réuni toute la chambre haute du Parlement, ce mercredi 20 novembre 2024 à Paris. L’élu, rapporteur du budget, a proposé un amendement « visant à revenir partiellement sur les suppressions de postes au premier échelon du secteur public. » Cet amendement a été voté à l’unanimité, se félicite-t-il.
Malgré un budget quasi inchangé de 63 milliards d’euros (+0,2%), le gouvernement a annoncé la suppression de 4 000 postes d’enseignants lors de la présentation du budget 2025 le 10 octobre. Suscitant l’ire des syndicats qui ont dénoncé « une véritable effusion de sang ». »
Principale cible de cette mesure : l’enseignement primaire public (maternel et élémentaire), avec une baisse de 3.155 postes. La proposition de réduction adoptée par Jacques Grosperrin étant de 2 000, « le nombre d’équivalents temps plein supprimés dans l’enseignement primaire public sera donc de 1 155 ».
«Une attention particulière aux écoles rurales»
Par ailleurs, le parlementaire a insisté sur deux points : « La nécessité d’anticiper les futurs chocs démographiques en travaillant dès aujourd’hui sur le réseau scolaire territorial pour la prochaine décennie, et la nécessité d’accorder une attention particulière aux écoles rurales. Les fermetures de classes dans ces zones signifient trop souvent un abandon irrémédiable de leurs populations. »
« Le gouvernement s’assurera de la recevabilité financière de la réduction proposée », poursuit l’élu de Doubien. « Au-delà des gesticulations et de la fureur de certains, c’est par le sérieux et l’écoute que nous parviendrons à forger le budget 2025 dont la France a besoin. »