Une sexagénaire a perdu la vie mardi, entre Nantes et Angers, après la combustion spontanée de son appareil de chauffage « artisanal ». Selon les premiers éléments de l’enquête, une surchauffe aurait provoqué l’incendie des grains contenus à l’intérieur.
Tous les regards convergent vers la bouillotte. En Loire-Atlantique, une femme de 69 ans a perdu la vie dans un incendie qui s’est déclaré à son domicile, une maison de Loireauxence, entre Nantes et Angers, dans la nuit de lundi à mardi. Le drame s’est produit en pleine nuit, alors que la victime et son mari septuagénaire dormaient chez eux. L’intervention nocturne des pompiers a permis d’éteindre l’incendie, mais n’a pas sauvé le sexagénaire. Selon les premiers éléments de l’enquête, tout semble indiquer qu’une bouillotte artisanale était à l’origine du sinistre.
Auto-inflammation
Rejoint par Le Figarole groupement de gendarmerie de Loire-Atlantique confirme qu’un dispositif de chauffage de ce type serait bien lié au départ de l’incendie, un peu avant 1h30. Selon nos confrères de Ouest de la France une bouillotte “fait maison”installé sous les draps d’un lit, semble s’être retrouvé en état de surchauffe. Les grains de blé à l’intérieur ont alors atteint leur point d’auto-inflammation, provoquant la combustion de la bouillotte, du lit puis de la chambre.
Brûlé en tentant de sauver son épouse lors de l’incendie, et en état de choc, le mari de la victime, un homme de 71 ans, a été transporté au centre hospitalier d’Ancenis. L’autopsie de la victime, réalisée mercredi, a confirmé le décès provoqué par une intoxication au monoxyde de carbone, due aux fumées.
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