L’ingénierie inverse favorise les Oilers pour le match 7 de la finale

L’ingénierie inverse favorise les Oilers pour le match 7 de la finale
L’ingénierie inverse favorise les Oilers pour le match 7 de la finale

Il y a un vieil adage selon lequel tout peut arriver lors du septième match d’une finale de la Coupe Stanley. Mais est-ce vraiment le cas? Un exercice de rétro-ingénierie des sept matches de finale disputés depuis le début des années 2000 révèle des choses très intéressantes.

Depuis le début de ce tournoi éliminatoire, les habitués de cette chronique ont pu lire deux exercices de rétro-ingénierie qui ont produit des résultats d’une précision surprenante.

En avril, juste avant le début des séries éliminatoires, je m’amusais à déconstruire les 10 dernières équipes à avoir remporté la Coupe Stanley pour identifier leurs traits communs.

En identifiant les effectifs de 2024 qui présentaient le plus de caractéristiques des équipes championnes, nous étions hypothétiquement censés aboutir aux noms des éventuels finalistes.

Après avoir déployé ce tamis, la conclusion était que l’excellence dans plusieurs catégories défensives (au cours de la saison) pesait beaucoup plus lourd que l’excellence en attaque et que les équipes de championnat étaient constamment produites.

De plus, notre compilation de données indiquait que les Hurricanes de la Caroline ou les Panthers de la Floride (à l’Est) avaient de bonnes chances de se retrouver en finale contre les Canucks de Vancouver ou les Oilers d’Edmonton comme représentants de l’Ouest.

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Avant la finale, nous avons répété le même exercice, en décortiquant cette fois les parcours éliminatoires des 20 équipes finalistes des dix dernières années.

Cette fois, la situation a considérablement changé.

La déconstruction des équipes finalistes a révélé que l’équipe qui avait marqué le plus de buts lors des trois premiers tours avait remporté 80 % des 10 dernières finales. Aucune tendance n’était de loin aussi lourde que celle-ci. À la veille de la finale 2024, ce facteur favorisait considérablement les Oilers d’Edmonton.

Cette forte probabilité semblait sur le point d’être renversée lorsque les Panthers ont pris une confortable avance de 3-0 dans la série. Les Oilers sont toutefois revenus avec un net avantage offensif de 18 buts à 5 lors des quatrième, cinquième et sixième matchs.

Lundi, grâce à leur attaque, les Oilers pourraient devenir la cinquième équipe de l’histoire de la LNH à combler un déficit de 0-3 en séries éliminatoires.

En finale, seuls les Maple Leafs de Toronto de 1942 ont réussi un tel exploit.

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C’est ce que révèle la déconstruction des 14 dernières équipes à avoir participé à un septième match de la finale de la Coupe Stanley (en 2001, 2003, 2004, 2006, 2009, 2011 et 2019).

Le gardien

Les performances du gardien lors des six premiers matchs d’une finale n’ont pas été déterminantes pour l’affrontement final. Seulement 42,8% (3/7) des équipes qui ont remporté le septième match avaient parié sur le gardien qui avait été le plus performant jusque-là.

Le gardien des Oilers d’Edmonton, Stuart Skinner.

Photo : Getty Images / Ronald Martinez

Lors de la finale de cette année, Stuart Skinner, des Oilers, entreprendra le septième match avec une meilleure moyenne d’arrêts que Sergei Bobrovsky, des Panthers.

L’avantage de la glace

L’équipe qui a disputé le septième match devant ses supporters a gagné dans 57,2% des cas (4/7). En revanche, les trois dernières équipes à avoir disputé le match décisif à domicile l’ont perdu (Détroit en 2009, Vancouver en 2011 et Boston en 2019).

Ce facteur favorise légèrement les Panthers.

Le célèbre élan compte

L’équipe qui détenait la tête après les trois premiers matchs de la finale n’a remporté le septième match que dans 42,8% (3/7) du temps. Par ailleurs, l’équipe qui a remporté le 6ème match est arrivée en tête dans 57,2% des séries (4/7).

Ces deux facteurs favorisent les Oilers.

Le poids de l’attaque

L’équipe qui avait la meilleure attaque après les six premiers matchs de la finale a remporté la coupe dans 57,2% des cas.

Ce facteur favorise les Oilers.

Domination des équipes spéciales

Les équipes qui ont excellé le plus en avantage numérique et en désavantage numérique ont remporté 71,4 % (5/7) des sept dernières finales qui nécessitaient la tenue d’un septième match.

Ces deux facteurs favorisent les Oilers.

Le meilleur buteur

Depuis 2001, l’équipe ayant le meilleur buteur en finale (après 6 matchs) a remporté 100 % (7/7) des septièmes matchs disputés.

Aucun facteur n’a plus de poids que cela. Et cela favorise clairement les Oilers puisque leur capitaine Connor McDavid (3-8-11) a amassé presque deux fois plus de points que le meilleur buteur des Panthers, Evan Rodrigues.

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Connor McDavid

Photo : (Jason Franson/La Presse Canadienne)

En conclusion, les Oilers détiennent l’avantage dans six des sept facteurs qui ont fait pencher la balance lors des sept derniers matchs disputés au cours des 23 dernières années. De plus, les trois facteurs qui ont le plus de poids favorisent également les Oilers.

Les Panthers, qui peinent à éviter d’être victimes d’un revirement historique, auront donc plusieurs obstacles à surmonter pour empêcher la coupe de revenir au Canada lundi soir.

 
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