Ce sont, normalement, les piliers des festivités, notamment celles de fin d’année. LE associations professionnelles jouent un rôle essentiel dans l’organisation d’événements dans une commune car ils ont la force de mobiliser un grand nombre de commerçants et d’artisans. En revanche, dans la plaine orientale, c’est une autre histoire. “C’est compliqué, avoue Josée Antonelli, la présidente de l’association Ghisonaccia. On ne va pas se mentir, j’ai l’impression qu’il n’y a aucune envie de faire quoi que ce soit de la part des professionnels. Évidemment, tout le monde n’est pas comme ça mais il y a une négativité ambiante qui devient lourde. »
“Il y aurait tellement de choses à faire”
Serait-ce l’un des facteurs qui expliquent pourquoi les dirigeants de ces associations jettent rapidement l’éponge, laissant la place à celui qui veut la prendre, jusqu’au prochain volontaire ? “Ça ne nous apporte rien, insists Josée Antonelli. Nous le faisons parce que nous pensons que la ville a besoin d’une structure associative pour lancer des projets festifs. Mais quand personne ne suit et qu’au final, on se retrouve à organiser des événements à deux ou trois personnes, ça démotive. Il y aurait tellement de choses à faire. Pendant la période de Noël, des petits concours pour obtenir des bons d’achat par exemple. Mais même là, on sent que ça ne marche pas.»