quelles pourraient être les prochaines batailles des anti-corridas et des défenseurs ?

quelles pourraient être les prochaines batailles des anti-corridas et des défenseurs ?
quelles pourraient être les prochaines batailles des anti-corridas et des défenseurs ?

Le Sénat a rejeté jeudi un projet de loi visant à interdire la corrida aux mineurs de moins de seize ans. Les deux camps aiguisent déjà leurs arguments en vue d’un futur concours.

Le projet de loi proposé par la sénatrice centriste Samantha Cazebonne, cosigné par une quarantaine d’élus de plusieurs formations, et visant à interdire « corridas et combats de coqs en présence de mineurs de moins de seize ans », tout en poursuivant l’objectif de «protéger les mineurs de l’exposition à la violence »a finalement été rejeté par une très large majorité de sénateurs ce jeudi, après avoir été discuté par les parlementaires.

Résultat attendu

Un résultat qui n’a rien de surprenant, compte tenu du rapport de force dans l’hémicycle de la chambre haute, et comme l’avait déjà laissé entendre un premier rejet en commission des lois, une semaine plus tôt.

Une fois le verdict rendu, les réactions politiques n’ont pas manqué de fleurir et de prolonger le débat au-delà du moment du vote : indignés dans le camp des élus anti-corrida, soulagés et satisfaits dans celui des défenseurs de la tradition, parmi lesquels d’abord on retrouve notamment les députés du Gard et de l’Hérault Laurent Burgoa et Jean-Pierre Grand, très actifs dans ce combat.

Les anti-corridas déçus

« Après trois heures de débat, les deux articles composant le texte ont été supprimés. Le projet de loi, vidé de sa substance, n’a pas été voté. » a constaté, attristée, la Nîmoise Claire Starozinski, présidente de l’Alliance anti-corrida, qui était, a-t-elle rappelé jeudi, « la seule ONG à avoir été entendue par la Commission des Lois » à ce sujet.

« Une fois de plus, la a raté l’occasion de se conformer aux recommandations du Comité des droits de l’enfant, qui recommandait explicitement d’interdire l’accès des mineurs à la corrida ou aux spectacles associés. l’intérêt supérieur de l’enfant, il a été sacrifié sur l’autel des traditions, du déni et de l’opportunisme… » elle a également déploré.

À suivre…

Et maintenant ? « À l’Assemblée nationale, les gens sont prêts à nous suivre, mais c’est tellement fluctuant, avec peut-être une dissolution imminente… Au Sénat, en revanche, nous pourrions soumettre à nouveau le même projet, par un autre groupe de parlementaires, en prenant tous les points qui nous opposaient. C’est en préparation. a indiqué ce lundi Claire Starozinski à Midi libre.

«Nous affinons nos arguments en prévision d’une nouvelle initiative» Des associations ou des élus anti-taurins ont fait écho à André Viard, président de l’Observatoire des cultures taurines. Qui, ce lundi également, a apprécié le fait que “tous nos arguments sur le plan juridique, sur le droit de la famille et le droit communautaire notamment, ont fait mouche jeudi au Sénat”.

Le syndicat des villes taurines françaises mobilisé

Quant à l’Union des villes taurines françaises, également très mobilisée contre ce projet de loi, elle avait, jeudi dernier, salué le vote des sénateurs en ces termes : « En considérant que seuls les parents ont le droit d’inclure ou non la culture taurine dans l’éducation de leurs enfants et que seuls les maires ont le droit d’encadrer la pratique de la tauromachie, le Sénat a fait un pas important sur la voie de la protection définitive. de la tauromachie en France ».

Et se disant «reconnaissant aux sénateurs qui ont renforcé les droits de la communauté culturelle taurine»l’UVTF planifiait également les prochaines échéances inévitables, assurant qu’elle “poursuivra son action dans ce sens”.

 
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